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·21 Juli 2025

Ligue 2 : Un prétendant à la montée vient de tomber en ruine !

Gambar artikel:Ligue 2 : Un prétendant à la montée vient de tomber en ruine !

Perte d’un entraîneur clé, fiasco dans le recrutement de son successeur, préparation ratée… L’USL Dunkerque vit un été catastrophique. Et à moins d’un mois de la reprise de la Ligue 2, le club nordiste, naturellement concurrent de l'ASSE pour la montée, semble en pleine tourmente.

Tout avait pourtant si bien commencé. Sous la houlette de Luis Castro, l’USL Dunkerque a réalisé une saison 2024-2025 remarquable, manquant de peu la montée en Ligue 1. Un football séduisant, un groupe soudé, un coach respecté : les bases semblaient solides. Mais le départ du technicien portugais, attiré par le projet du FC Nantes, a tout fait basculer.


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Luis Castro, par son calme, sa pédagogie et son sens du collectif, avait su fédérer un vestiaire hétérogène. Son départ a été un véritable séisme. « Luis a laissé un vide énorme, humainement et sportivement. Il incarnait le projet », glisse un membre du club sous couvert d’anonymat.

Privé de son guide, le club nordiste a dû réagir vite. Trop vite. Et c’est là que le cauchemar a commencé.

Gonçalo Feio, un pari risqué devenu fiasco pour l'USL Dunkerque

Le nom de son successeur a rapidement été annoncé : Gonçalo Feio. Un profil prometteur sur le papier. Âgé de 35 ans, le Portugais sortait d’une saison européenne à la tête du Legia Varsovie, avec une victoire retentissante contre Chelsea en Conference League. Mais derrière le CV flatteur se cachait une personnalité controversée. Très controversée.

À peine nommé, Feio divise déjà en interne. Ses méthodes brutales, son ton cassant et sa vision autoritaire du management heurtent un vestiaire habitué au style bienveillant de Luis Castro. Selon L’Équipe, les séances d’entraînement deviennent rapidement anxiogènes. « Un climat hyper négatif s’est installé. Les joueurs s’entraînaient avec la peur au ventre », confie un témoin.

La goutte d’eau ? Une humiliation subie lors d’un match amical face à Boulogne-sur-Mer (défaite 5-1). En plein match, Feio explose : « On dirait une équipe d’amateurs ! Vous m’avez menti ! » Des propos qui, ajoutés à ses exigences délirantes et ses comportements jugés déplacés, scellent son sort.

Trois semaines après son arrivée, Gonçalo Feio claque la porte. Officiellement, une séparation « d’un commun accord ». En réalité, un fiasco retentissant. « Je sors d’une saison de Coupe d’Europe, je ne vais pas entraîner à ce niveau-là », aurait-il lâché à Demba Ba, coprésident du club, selon La Voix du Nord.

Un coach au passé explosif

Derrière ce départ précipité, c’est tout le passif du coach portugais qui refait surface. Déjà connu pour ses frasques en Pologne, Gonçalo Feio traîne une réputation sulfureuse. Baston avec un ancien coach, humiliation publique de joueurs, menaces, crachats, gestes obscènes… La liste est longue.

Pire, il est également poursuivi dans une affaire de paternité non reconnue, avec des accusations graves portées par la mère de l’enfant, comme l’a révélé l’émission Weszło. Dans cette affaire, son absence de coopération et son mépris des obligations légales ont choqué en Pologne. À Dunkerque, le personnage a vite révélé ses limites.

« Nous savions qu’il y avait des choses sulfureuses dans son profil. Mais je crois au changement. J’ai voulu croire en lui. Cela m’a donné tort », admet Demba Ba dans L’Équipe. Un pari trop risqué, payé cash.

Une préparation chaotique et une équipe en plein doute

À l’heure où toutes les équipes de Ligue 2 peaufinent leurs réglages, l’USL Dunkerque est encore à la recherche… d’un entraîneur. Depuis le départ de Feio, c’est l’adjoint Benjamin Rytlewski (notre photo) qui assure l’intérim. Une solution d’urgence, loin des standards d’un club qui visait encore la montée il y a quelques mois.

Sportivement, les signaux sont au rouge. Trois matches de préparation, zéro victoire, deux défaites dont une humiliation contre Boulogne (5-1)… et surtout un groupe désorienté. « Il faut tout reconstruire », glisse un joueur.

Le climat est pesant, les tensions palpables. Les recrues tardent à arriver, le projet de jeu est flou, et la confiance semble évanouie. À trois semaines du début du championnat, la situation est critique.

Demba Ba tente d’éteindre l’incendie

Dans ce contexte délétère, Demba Ba tente de reprendre la main. L’ancien international sénégalais, coprésident et directeur du football, a reconnu ses erreurs tout en appelant au calme : « Il n’y a pas de regret à avoir. Nous avions étudié son profil, il y avait un risque. Mais on pensait que ça pouvait marcher. »

Ba promet un nouveau départ, un nouvel entraîneur et un cap retrouvé. Mais le temps presse. Car en Ligue 2, tout faux pas peut coûter très cher. Le championnat s’annonce dense, resserré, et les concurrents directs n’attendront pas Dunkerque. « C’est une saison charnière. On joue gros. Et aujourd’hui, on est à la traîne », résume un agent proche du club.

Une saison qui commence déjà mal pour Dunkerque

La situation actuelle de l’USL Dunkerque fait craindre le pire. Après avoir flirté avec l’élite, le club semble désormais en chute libre. Sans entraîneur, avec une équipe traumatisée, un projet à reconstruire et des signaux inquiétants sur le terrain, la mission s’annonce herculéenne.

Les supporters, eux, oscillent entre résignation et colère. Eux qui rêvaient d’une saison 2025-2026 ambitieuse se retrouvent à prier pour un maintien. Un renversement de perspective brutal, et symptomatique d’un club mal préparé à l’après-Castro. Dunkerque n’a plus le choix. Il faut reconstruire, et vite. Ou risquer de sombrer.

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