Liverpool dépense 500 M€ et vise encore Isak : comment c’est possible ? | OneFootball

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·3 Agustus 2025

Liverpool dépense 500 M€ et vise encore Isak : comment c’est possible ?

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Comment Liverpool fait pour dépenser plus de 500 millions d'euros et encore pouvoir viser Alexander Isak sur le mercato ? Découvrez les dessous du mercato de folie.

Liverpool a frappé fort, très fort cet été. Un mercato complètement dingue avec une enveloppe XXL et un objectif, continuer de régner sur l’Angleterre, et plus encore. Wirtz, Frimpong, Ekitike, Kerkez, Mamardashvili ont déjà posé leurs valises et peut-être bientôt Alexander Isak. Un rêve à 150 millions d'euros


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Mais une question hante les esprits des amateurs de football à travers l'Europe, comment les Reds peuvent-ils dépenser plus d’un demi-milliard d’euros en deux mois, tout en restant dans les clous du fair-play financier ? Ce qui semble être de la folie dépensière est en réalité un calcul méticuleux, comme l'explique The Athletic.. Sur le papier, Liverpool a déjà investi plus de 314 millions en transferts, auxquels s’ajoutent plus de 250 millions en salaires sur la durée des contrats.

Un été à un demi milliard

Le tout sans les moindres acrobaties comptables à la Chelsea, qui multiplie les prêts ici et là. Leur secret ? Deux leviers clés : une gestion ultra saine et des ventes qui rapportent gros. Grâce à ses performances financières solides sur les dernières saisons, Liverpool dispose d’une large marge de manœuvre sur le plan des règles de rentabilité de la Premier League (PSR). Par exemple, les pertes de la saison 2023-2024 ont été largement compensées par des bénéfices anticipés sur 2024-2025. En clair, le club peut se permettre une grosse perte cette saison sans enfreindre aucune règle.

Mais le vrai tour de magie est ailleurs : les ventes. Diaz, Quansah, Alexander-Arnold, Kelleher… Les départs enregistrés cet été ont généré près de 100 millions de bénéfice net sur les comptes 2025-2026. Et comme les achats sont amortis sur plusieurs années, le poids financier réel des recrues cette saison est inférieur aux bénéfices des ventes. Résultat ? Liverpool est en bénéfice net cette année malgré son mercato XXL.

Liverpool a encore de la marge

Même un transfert à 150 millions pour Alexander Isak ne ferait pas exploser la machine. L’impact sur la saison en cours serait estimé à 43,4 millions (amortissement + salaire). Une somme colossale, certes, mais qui resterait absorbable sans déséquilibrer les comptes, surtout en cas de nouvelle vente majeure, comme celle de Darwin Nunez .

Ce modèle repose toutefois sur un équilibre fragile. Les coûts fixes vont exploser dans les prochaines saisons : plus de 160 millions par an d’engagements jusqu’en 2030 si Isak signe. Le club devra alors compenser avec de nouvelles ventes, des revenus commerciaux accrus, ou des départs stratégiques, comme Salah ou Van Dijk à la fin de leurs contrats en 2027. Pour le moment, ça tient, mais le plan d'équilibre doit se poursuivre dans les années qui arrivent.

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