L’OGC Nice et Hicham Boudaoui retombent dans leurs travers | OneFootball

L’Europe commence mal pour l’OGC Nice et Boudaoui

L’OGC Nice et Hicham Boudaoui retombent dans leurs travers

Face à l’AS Roma (défaite 2 buts à 1), l’OGC Nice de Hicham Boudaoui avait pourtant laissé entrevoir quelques signaux positifs. Durant la première demi-heure, les Aiglons ont su contenir l’armada italienne et se montrer menaçants en transition. Mais dès le retour des vestiaires, une erreur individuelle est venue briser cet équilibre fragile. Punis par le réalisme romain, les Niçois ont rapidement perdu le fil de la rencontre. La réaction tardive en fin de match, marquée par une volonté de recoller au score, n’aura pas suffi à éviter une nouvelle désillusion européenne.

Un bilan collectif inquiétant

L’analyse des performances confirme le manque de tranchant global. Hicham Boudaoui, symbole d’un milieu niçois souvent dépassé, n’a pas pesé comme espéré. Sa prestation, sanctionnée d’une note moyenne de 4, illustre l’impuissance du collectif, la meilleure évaluation au sein de l’équipe n’excédant pas 6. Il serait injuste de pointer le seul Algérien : c’est tout un bloc qui s’est montré fébrile, manquant de justesse technique et de constance dans les duels. Cette faillite d’ensemble relance les interrogations sur la capacité de l’OGC Nice à rivaliser sur la scène continentale.

Une campagne déjà sous pression

Avec trois nuls et cinq défaites lors de sa précédente participation à la Ligue Europa, Nice traîne un passif douloureux. La gifle infligée par la Roma rappelle que le club azuréen doit impérativement hausser son niveau s’il ne veut pas revivre une campagne cauchemardesque. La dynamique actuelle est préoccupante : cinq revers toutes compétitions confondues, une confiance érodée et une fébrilité mentale criante. Pourtant, tout n’est pas à jeter. La révolte affichée dans le dernier quart d’heure peut servir de point d’appui, à condition de se transformer en constance.

Le message est clair : l’OGC Nice de Boudaoui n’a plus le droit à l’erreur. Pour redorer l’image du football français en Europe et éviter une élimination prématurée, les hommes de Francesco Farioli devront afficher une rigueur et une intensité sans faille dès les prochaines échéances. Faute de quoi, cette nouvelle campagne continentale risque de ressembler à la précédente : terne, frustrante et indigne des ambitions affichées.