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·4 Oktober 2025
LOSC : après une période d’absence « compliquée », Benjamin André veut « relancer la machine » face au PSG

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·4 Oktober 2025
De retour sur les terrains avec une demi-heure de jeu face à la Roma, jeudi, après plus de deux semaines d’absence, Benjamin André a de bonnes chances de retrouver le onze de départ face au PSG, ce dimanche. L’occasion pour le capitaine du LOSC d’évoquer, à la veille de choc, sa convalescence et faire le point sur la dynamique récente des siens, en son absence.
« On est joueur pour être acteur. Quand on est en dehors du groupe, et d’autant plus quand on suit son équipe (à l’extérieur), c’est forcément compliqué. Surtout quand ce sont des beaux matches. Ce sont les aléas d’un sportif. Sur les deux confrontations (face au LOSC et à l’OL), je pense qu’il y a beaucoup d’aléas qui font que ça bascule du mauvais côté. Le coach a eu les bonnes réponses aux questions posées après les matches. On a beaucoup échangé et beaucoup parlé. À Rome, on était dans une certaine continuité de notre jeu. Ça prouve que si on reste sur ce qu’on sait faire et qu’on fait de bien, on arrivera à faire de bons résultats.
Contre Brann, j’étais là et j’ai fait le discours. Je pense qu’on en a besoin. J’en ai besoin, moi aussi. Une équipe, c’est ça.
J’ai eu une lésion juste avant Lens en haut de la cuisse. On ne savait pas trop la nature parce que c’est compliqué de mettre un diagnostic rapide avec les images. Une fois qu’on a le diagnostic, il faut essayer de récupérer au maximum. J’ai la chance de pouvoir cicatriser assez vite. J’ai pu bien récupérer. J’ai essayé de faire le maximum. On a un bon staff médical et de bons kinés. Ils m’ont remis sur pied. Je me suis bien senti à Rome. Après, c’est sûr que quand on a une coupure comme ça, avec peu d’entraînements, il faut relancer un peu la machine. Mais ça va le faire.
Il y a eu un medley où j’avais l’habitude de venir et de beaucoup parler, d’échanger. Je me suis dit que, des fois, c’était peut-être bien de laisser un petit peu. C’est notamment pour ça notamment que je ne suis pas allé à Lens. Je me suis dit que venir pouvait les perturber, sachant que ça ne nous avait pas porté bonheur à Brest. Bon, ça ne s’est pas très bien passé à l’arrivée (défaite 3-0)… Mais à domicile, c’est vrai que j’ai besoin de venir dans le vestiaire et de discuter avec les autres.
Baptiste Fernandez/Icon Sport
Contre Brann, j’étais là et j’ai fait le discours. Je pense qu’on en a besoin. J’en ai besoin, moi aussi. Une équipe, c’est ça. Mais les joueurs qui sont blessés viennent et participent aussi à ça en général. On a un groupe et on le voit. Il y a eu pas mal de blessés et pas mal de retours, et chacun a finalement une certaine importance dans le groupe. On voit que ça fonctionne plutôt bien. Le coach appuie énormément sur la notion de groupe. »
Si c’est un match de niveau Ligue des champions ? Oui, mais on a l’habitude quand on joue Paris. Ce n’est pas parce qu’ils ont remporté la Ligue des champions que ça change spécifiquement. On sait que Paris est l’équipe qui, chaque année, domine notre championnat. Ce qu’ils proposent sur ces dernières années, c’est du très haut niveau. On est préparés. Il n’y a pas une charge (mentale) supplémentaire. On sait qu’on va avoir une équipe de qualité malgré leurs absences. On les a vus à Barcelone, il y avait beaucoup d’absents, ils ont quand même réussi à battre une autre très bonne équipe. À nous de bien se préparer.
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Quand on voit les 20-30 premières minutes à Lens, où on a deux énormes occasions, je pense que ça aurait pu être un tournant du match. Quand on voit ce qu’on a pu se créer contre Lyon, évidemment que le réalisme doit être dans les deux surfaces. Si on compte les occasions que Lyon a contre nous, ça se résume à une. Il faut être beaucoup plus réaliste par rapport à ce qu’on crée. Je crois que c’est visible dans les statistiques, c’est visible. Si on arrive à être plus agressif et plus tueur, que ce soit devant le but ou dans notre surface, on va franchir un cap. »
Source : LOSC
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport
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