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·5 Mei 2025
LOSC : « C’est assez exceptionnel », Bruno Genesio ne veut pas banaliser le nul décroché contre l’OM

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·5 Mei 2025
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, Bruno Genesio se voulait très positif après le match nul du LOSC face à l’OM (1-1), dimanche en clôture de la 32e journée de Ligue 1. Si le coach des Dogues n’est pas pleinement satisfait du contenu, il souligne l’abnégation de ses joueurs. Entretien.
Il n’y a pas de regrets. Je pense que sur la physionomie du match, c’est plutôt un bon point de pris. On ne peut pas dire qu’on met un but chanceux. On est récompensé de notre bon pressing. Etant même 1-0, être capable de revenir face à une très bonne équipe de Marseille, ça reste un bon point. Bien sûr qu’on aurait préféré faire mieux, mais je pense qu’il faut aussi toujours relativiser par rapport à tout ce qu’on fait depuis le début de saison. Etre capable, encore une fois, d’afficher les valeurs mentales qu’on a affichées pour revenir au score, je trouve quand même que c’est assez exceptionnel. Il faut le remarquer.
Oui, c’est plus sur ça qu’on peut avoir peut-être quelques regrets. Parce qu’on a fait une première mi-temps très sérieuse défensivement, bien en place, bien organisée. Mais il nous a manqué l’étincelle, la flamme, la folie, lorsqu’on a récupéré le ballon. On n’a quasiment pas eu de tir en première mi-temps. Je n’ai pas vérifié les statistiques, mais pas de situations. Très peu pour eux aussi, mais j’aurais aimé qu’on prenne davantage de risques. C’est peut-être l’enjeu aussi du match qui nous a un petit peu inhibés. En deuxième mi-temps, on a vu un peu plus de choses. Et j’ai bien aimé, encore une fois, la réaction en deuxième période, et après le but qu’on a encaissé.
Etre capable de tenir tête à l’Olympique de Marseille sur les trois matchs, c’est quand même assez exceptionnel.Bruno Genesio, entraîneur du LOSC.
Si on prend tous les éléments en compte, c’est-à-dire le budget des deux clubs, les investissements des deux clubs, la masse salariale des deux clubs et effectivement la différence en nombre de matchs joués, on peut dire que c’est plutôt satisfaisant, même si nous on a toujours envie de faire mieux. Il y a un match dans les trois que vous citez qui nous a permis de nous qualifier en Coupe de France, donc c’est comme une victoire. Donc évidemment que ça montre toutes les qualités de notre équipe et toutes les qualités de tous les gens qui travaillent autour de cette équipe au quotidien depuis le début de saison. Parce qu’être capable de tenir tête à l’Olympique de Marseille sur les trois matchs, c’est quand même assez exceptionnel.
Non. Je pensais que la continuité était plutôt la bonne solution pour ce match. Après, à la mi-temps, on a réajusté, parce que je trouvais qu’il manquait beaucoup trop de choses dans notre jeu. Je pense que les joueurs qui sont rentrés nous ont apporté beaucoup. Un peu comme tout le temps, depuis le début de saison. Si on en est là aujourd’hui, c’est aussi parce qu’on affiche ces valeurs collectives, cet état d’esprit. Tout le monde est concerné. Je pense que c’est ce qu’il faut aussi souligner de cette équipe.
C’est un petit peu les deux. C’est excitant et c’est aussi pour ça qu’on aime ce métier. C’est pour vivre ce genre d’émotions. On aurait préféré avoir sept points d’avance sur le quatrième, c’est sûr. On aurait eu une fin de saison plus tranquille. Mais je pense que ça montre aussi le niveau du championnat derrière Paris, qui domine de la tête et des épaules. Il y a beaucoup d’équipes qui jouent bien, qui sont bien organisées, bien coachées, par beaucoup de bons coachs, je trouve.
Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
Ce seront les équipes qui vont avoir le plus de sang-froid et qui vont mieux gérer leurs émotions, qui vont parvenir au bout
Rien n’est fait, tout va se jouer, je pense, encore une fois, à la dernière journée, peut-être jusqu’à la dernière minute. Ce seront les équipes qui vont avoir le plus de sang-froid et qui vont mieux gérer leurs émotions, qui vont parvenir au bout, tout en sachant qu’il y a quand même une confrontation directe entre Monaco et Lyon. Et forcément, l’une des deux équipes ou les deux équipes peuvent lâcher quelques points.
Rien à jouer pour Brest, oui. Mais Reims n’est pas encore sauvé, ça dépendra de l’avant-dernier match. Mais je connais bien Eric (Roy), je connais bien les Bretons, et je sais qu’ils ne vont rien lâcher. On a joué une année avec Rennes, le dernier match à Brest, où ils étaient aussi dans la même situation, ils n’avaient plus rien à jouer. On a gagné 1-0, mais ça a été très, très dur. Je sais que ce déplacement va être difficile. Après le dernier match, vous savez comme moi que tout peut arriver. Il va falloir se préparer de la même manière qu’on l’a fait depuis le début de saison. Très sérieusement, bien récupérer du match de ce soir (dimanche), et bien se préparer pour ces deux derniers matchs.
Propos recueillis par Enzo PAILOT avec Romain PECHON
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
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