LOSC – SK Brann : Giroud encore sauveur, Igamane sinusoïdal – les notes du match

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le11

·25 September 2025

LOSC – SK Brann : Giroud encore sauveur, Igamane sinusoïdal – les notes du match

Longtemps sans inspiration et mis à mal par une équipe norvégienne bien organisée avec et sans ballon, le LOSC, peu convaincant, s’en est remis à Olivier Giroud pour écarter le SK Brann (2-1), ce jeudi soir. De 4 à 6, découvrez nos notes après cette rencontre de la première journée de Ligue Europa.

L’homme du match

Sur le banc au profit d’Hamza Igamane (voir ci-dessous), Olivier Giroud (non noté) a encore prouvé son caractère quasi indispensable. Cette fois en joker de luxe, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France a encore offert la victoire aux siens en fin de rencontre à Pierre-Mauroy, au bon souvenir du succès contre Monaco. D’une incroyable détente, encore plus du haut de ses presque 39 ans (le 30 septembre prochain), l’avant-centre lillois a inscrit le but de la victoire d’une tête dont il a le secret (80′). Connecté avec les siens, il est même proche de doubler la mise mais manque le cadre après un duel avec son vis-à-vis (89′). En bref, une entrée salvatrice.

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Les satisfactions

Offensif le plus remuant sur la durée, Matias Fernandez-Pardo (6) a tenté de secouer un LOSC longtemps amorphe. L’ailier espagnol, peu à peu replacé dans le couloir au fil de la rencontre, a été le Dogue le plus dangereux en seconde période, à coups de courses et de frappes lointaines. Passeur décisif après un excellent appel (54′), il a aussi beaucoup tenté sa chance en solitaire, de loin, touchant le poteau peu avant le 2-1 (74′) et obligeant Mathis Dyngeland à s’employer (85′).

De retour après près d’un an sans jouer, Tiago Santos (6) a mis du temps avant de retrouver ses sensations. Mais après une première période timide offensivement et pas toujours impériale défensivement, le latéral portugais a grandi au fil de la rencontre, jusqu’à retrouver un peu de son influence offensive si caractéristique. S’il s’est écroulé dans la surface à deux reprises en espérant obtenir un penalty (63′, 65′), il a été plus en vue dans son couloir en deuxième période. Après avoir servi Fernandez-Pardo (52′), sans succès, il met sur orbite Giroud d’un centre parfait (2-1, 80′). De quoi lui assurer un retour gagnant et une ovation bien méritée à sa sortie pour Aïssa Mandi (87′).

Baptiste Fernandez/Icon Sport

Les déceptions

Si Hamza Igamane (5) a forcé le verrou adverse en premier, son premier but à Pierre-Mauroy (le troisième au total) sauve une prestation terne. Titularisé pour la première fois avec le LOSC, le Marocain a multiplié les approximations techniques et gâché bon nombre de munitions en transition rapide, à force d’avancer la tête dans le guidon et de ne pas prendre l’information sur le placement de ses adversaires et/ou de ses coéquipiers. Reste que l’ancien des Rangers a marqué, comme pour rappeler que même un Hamza Igamane peu inspiré pouvait peser.

Charnière de fortune pour faire souffler Nathan Ngoy et Aïssa Mandi, Chancel Mbemba (4) et Maxima Goffi (4) ont parfois tangué et globalement peu rassuré. Si chacun a de très grandes circonstances atténuantes – le premier est encore en reprise de compétition en club, le second a vécu sa première titularisation en pro à 17 ans, les deux se découvraient -, ils ont tous deux offert des transmissions manqués (40′ pour Mbemba, 17′ et 45′ pour Goffi) avant d’être pris à défaut sur une énorme occasion pour Brann (41′) – Goffi l’avait déjà été plus tôt sur une tête dangereuse (23′). Mieux en seconde, avec deux interventions musclées du Congolais (58′, 65′) et un bon retour dans la surface de Goffi (85′).

Aligné dans une sorte de double-pivot avec Nabil Bentaleb (4) – qui a manqué de justesse – en première période, Hakon Haraldsson (4) n’a pas été beaucoup plus à son avantage en retrouvant un poste de numéro 10, son rôle de prédilection. Dans la lignée de dernières sorties assez poussives, celui qui était capitaine avec le LOSC pour la première fois a eu du mal à s’imposer comme le relais majeur dans les séquences de possession. Surtout, il a encore été impacté par un grand déchet technique (26′, 49’…) qui n’était pourtant pas dans ses habitudes. Au point d’être directement impliqué sur le but norvégien, en manquant une passe pourtant à priori simple (60′).

Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq