Le Petit Lillois
·8 September 2025
Lucas Chevalier (ex-LOSC) « conscient qu’il faudra être patient » avant de vivre sa première en équipe de France

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·8 September 2025
Passé du LOSC au Paris Saint-Germain, Lucas Chevalier n’est pas pour autant passé de numéro 2 à numéro 1 en équipe de France. Le Parisien doit faire preuve de patience.
Au cours de sa première apparition devant les médias cette saison, Didier Deschamps était évidemment questionné sur la hiérarchie des gardiens et le transfert de Lucas Chevalier, vendu pour 55 millions d’euros (bonus compris) par le LOSC au Paris Saint-Germain cet été. Le sélectionneur l’avouait, ce changement « l’expose plus » : « Non pas qu’il n’avait pas de lumière à Lille, mais ce n’est pas la même exposition médiatique qu’au PSG », expliquait-il aux médias.
Mais ce n’est pas pour autant que son statut a évolué chez les Bleus. « Je sais qu’il attend de pouvoir jouer (avec les Bleus), ce sera une étape, ça arrivera à un moment ou un autre. Mais la priorité reste le numéro 1 à partir du moment où il maintient son niveau de performance », avait également déclaré Didier Deschamps début septembre, lors de la révélation de sa liste.
Dans son édition du jour, le journal L’Équipe fait un point sur la hiérarchie des gardiens de l’équipe de France et ne donne que peu de chances à Lucas Chevalier de pouvoir vivre sa première, hormis une blessure, avant la Coupe du monde 2026. Mike Maignan se projette aujourd’hui « comme un numéro 1 incontestable » et « le débat ne s’ouvrira pas en interne » rédige sa rédaction. Magic Eagle a d’ailleurs disputé un vingtième match d’affilée, série en cours, lors de la victoire des Bleus sur l’Ukraine (0-2) vendredi. Il s’agit d’un véritable petit exploit puisque personne n’y était parvenu depuis Joël Bats (29 matchs, de 1983 à 1986).
De son côté, Lucas Chevalier est numéro 2, statut qu’il a chipé à Brice Samba et dont il doit pour le moment se contenter. Il est « conscient qu’il lui faudra être patient avant que la porte s’ouvre », poursuit le quotidien sportif. Ses journalistes, comme tous les autres, le verront donc encore se faire mitrailler par les attaquants tricolores. C’est le lot des numéros 2.