Calciomio
·9 Januari 2025
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·9 Januari 2025
Le site Rivista Undici a a effectué un point sur la première partie de saison de la Juventus. Au début de 2025, l’équipe dirigée par Thiago Motta reste une équipe incomplète et en pleine transition. Malgré des ambitions élevées, le club traverse une période difficile, marquée par un jeu en régression par rapport aux premières performances de la saison. Thiago Motta a introduit une approche tactique centrée sur la possession, au détriment d’une défense rigoureuse, ce qui a conduit à des résultats mitigés : seulement 32 points en 18 matchs, soit neuf de moins que la Juventus de 2023/24, qui, il est vrai, ne disputait pas la Ligue des champions.
La Juventus de Motta a été construite autour de joueurs comme Bremer, Cabal, Nico González et Douglas Luiz, mais ces derniers ont été peu performants en raison de blessures ou de choix techniques. Cependant, les problèmes dépassent la malchance. L’équipe a perdu des points contre des clubs modestes (Empoli, Lecce) et non seulement contre les poids lourds (Napoli, Inter). Cette incapacité à capitaliser sur des matchs abordables reflète des problèmes structurels profonds.
Thiago Motta prône une philosophie tournée vers le contrôle du jeu par la possession, mais son équipe est souvent perçue comme monotone et inefficace. Bien que sa méthode n’ait pas encore porté ses fruits, elle reflète une volonté de transformation à long terme. Cette transition est rendue encore plus complexe par des contraintes financières. Le club cherche à équilibrer la promotion de jeunes talents prometteurs (Cambiaso, Fagioli) avec l’intégration de recrues plus expérimentées, souvent décevantes (Douglas Luiz, Koopmeiners).
Malgré des critiques croissantes, Motta a réussi à revitaliser certains joueurs comme Locatelli et McKennie et à développer des jeunes talents. Cependant, des questions subsistent sur l’utilisation des ressources internes et sur l’incapacité à exploiter pleinement des joueurs comme Vlahovic. L’entraîneur peine à combler les lacunes laissées par la contre-performance de joueurs clés.
La Juventus est contrainte de se réinventer, non seulement en raison de choix stratégiques passés mais aussi d’enquêtes judiciaires et de bouleversements internes. Avec une moyenne d’âge de 25,8 ans, elle s’appuie sur une équipe plus jeune que ses rivales tout en réduisant ses coûts salariaux. Ces efforts traduisent une ambition de renouveau, mais ils nécessitent du temps. Certains résultats décevants, comme les nombreux matchs nuls, doivent être interprétés comme des erreurs de parcours dans une phase de construction.
Bien que les erreurs de Motta soient visibles, son projet montre des marges de progression. À long terme, sa vision pourrait redéfinir la Juventus. Toutefois, en tant qu’entraîneur de haut niveau, il doit concilier exigences de résultats immédiats et mise en place de sa philosophie. La patience reste essentielle pour évaluer équitablement son travail.