Nice : la reconversion totalement inattendue de Rivère, poste hyper prestigieux en vue ? | OneFootball

Jean-Pierre Rivère s'engage une fois de plus pour les Niçois. L’ancien président de l’OGC Nice va passer dans un autre monde tout aussi impitoyable que celui du football.

Après quatorze années passées à la direction de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère pensait sans doute avoir tourné la page des postes à responsabilité sur la Côte d’Azur, mais à peine trois mois après son départ du club azuréen, l’ancien président fait à nouveau parler de lui, cette fois en politique. Ce lundi, l’homme d’affaires de 68 ans a annoncé qu’il rejoignait la liste d’Éric Ciotti pour les élections municipales de 2027 à Nice.

Un président mythique du Gym à la mairie

Sous sa présidence, Rivère aura profondément marqué le Gym : modernisation du club, transition vers une nouvelle ère pour le club avec l’arrivée d’Ineos, ambitions et qualifications pour les compétitions européennes. Dorénavant, c’est loin des pelouses de l’Allianz Riviera qu’il a choisi de s’engager. Ce ralliement à Éric Ciotti n’a pas tardé à susciter des remous du côté de l’hôtel de ville car du côté du maire actuel, Christian Estrosi, la nouvelle est perçue comme une provocation et la riposte ne s’est pas fait attendre.

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Grosses tensions avec le maire de Nice

Dans les colonnes de Nice-Matin, l’entourage du maire a réagi avec virulence à cette prise de position. «Jean-Pierre Rivère a toujours été un homme d’affaires cherchant à faire de l’argent. Il a même cherché à racheter le stade à bas prix, ce à quoi le Maire s’est toujours refusé. Il voulait aussi imposer une œuvre d’art de sa compagne à la place du I Love Nice, ce qui n’était pas concevable. Ceci explique cela », peut-on lire. Des accusations très lourdes, qui rappellent que les relations entre les deux hommes n’ont jamais été au beau fixe, même lorsque Rivère dirigeait encore le club. L’Allianz Riviera, cristallise une grande partie de cette tension. À l’époque, Rivère souhaitait en faire un outil pleinement intégré au projet du club, jusqu’à envisager son rachat. Une idée que Christian Estrosi avait fermement rejetée, estimant que l’équipement devait rester propriété publique. Ce désaccord, ajouté cette polémique autour de la célèbre sculpture I Love Nice que Rivère aurait voulu remplacer, aurait scellé la rupture entre les deux hommes.

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