Nicolas Maurice-Belay : “Tout le monde sait que mon genou est mort, mais moi je suis dans le déni. Je ne l’accepte pas” | OneFootball

« Il me reste un an, je me fais opérer de nouveau, j’essaie de revenir rapidement parce que je suis à 6 mois de la fin de mon contrat. Je fais mes six derniers mois en CFA où j’ai le temps de connaitre Jules Koundé. Et derrière, je suis en fin de contrat. Tout le monde sait que mon genou est mort, mais moi je suis dans le déni. Je ne l’accepte pas, je me dis que ça va aller, que ça va le faire. Mais au fur et à mesure, tu commences à broyer du noir, tu es totalement différent. J’étais revenu en région parisienne avec ma famille. Je suis parti à Bergerac six mois en N2, mais j’ai arrêté parce que les genoux ne pouvaient plus. Mais c’est comme ça… »

« J’arrête à 30 ans en Ligue 1 et 32 si je prends la période de Bergerac. C’est dommage mais je suis croyant, je relativise parce que Dieu m’a offert un des plus beaux métiers du monde. Quand tu vis de ta passion, ce n’est pas tout le monde… ça, c’est un avantage énorme. Quand tu vas faire tous les matins le métier que tu as voulu faire quand tu étais petit, ce n’est pas à négliger. Et derrière, la blessure, cela fait partie de la vie. Je me sers de cette expérience pour en parler aux enfants, à tous ceux qui ont envie de faire du foot, pour se prémunir au maximum des blessures ».

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