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·29 Juni 2025

OM : Jérémy Gavanon, le grand espoir marseillais doublé par Mandanda

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Dernier rempart des Espoirs français et nommé meilleur gardien du Tournoi de Toulon en 2004, le Marseillais Jérémy Gavanon n’aura jamais pu confirmer les promesses affichées précédemment.

Quand on se penche sur la carrière de Jérémy Gavanon, il y a une action, un match, qui ressortent indéniablement. Nous sommes le 19 mai 2004, et l’Olympique de Marseille affronte le Valence CF en finale de la Coupe de l’UEFA. À Göteborg, la quarante-cinquième minute de jeu vient de retentir lorsque le portier marseillais Fabien Barthez, livré à lui-même après une erreur de marquage, déséquilibre Mista. L’arbitre de la rencontre Pierluigi Collina ne fait pas dans le sentiment et assène la double peine aux Phocéens : carton rouge pour le « Divin Chauve », penalty pour le club espagnol. À froid, et sans grande expérience, le jeune Jérémy Gavanon est alors lancé dans le grand bain pour tenter de s’opposer au tireur Vicente. Tout Marseille retient son souffle.


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Meilleur gardien du Tournoi de Toulon

Formé sur la Canebière, Jérémy Gavanon fait alors partie des grands espoirs de l’OM à l’époque. Si bien que, rapidement, il s’installe dans le rôle de doublure de l’idole Fabien Barthez. Difficile de faire meilleur coéquipier pour apprendre le métier. Surtout lorsqu’un premier match en professionnel doit s’honorer… en Ligue des Champions. Le 9 décembre 2003, dans le cadre de la dernière journée de la phase de poules, le gardien d’à peine 19 ans est effectivement titularisé pour la première fois dans la cage phocéenne contre le Partizan Belgrade (1-1). Quelques jours plus tard, il enchaîne, toujours au Vélodrome, par un clean-sheet face à Toulouse en championnat (1-0).

Son talent et les promesses affichées sont observés de près, notamment par les équipes de France de jeunes. Avant de garder les buts de l’équipe de France Espoirs, il s’illustre au Tournoi de Toulon 2004, qu’il conclut par un trophée et une nomination de « meilleur gardien » de la compétition. Rien que ça. Mais cette fameuse année 2004 fait définitivement basculer sa carrière de manière précoce. La faute, sans doute, à cet enchaînement fâcheux de faits de jeu en finale de la Coupe UEFA. On rembobine : erreur de marquage, faute de Fabien Barthez, carton rouge et penalty.

Devancé par Steve Mandanda

La suite, Jérémy Gavanon le raconte auprès de So Foot en 2016 : « C’était un choc quand j’ai compris que je devais remplacer Barthez, complètement à froid. Je n’étais pas du tout prêt. (…) Je me souviens que Collina a refusé que je touche le ballon avant le penalty. Que normalement, c’était Mista qui devait le tirer, et qu’au dernier moment, c’est Vicente qui s’en est chargé. » Sans trembler. « Si j’avais arrêté ce penalty, je serais encore un joueur professionnel », plaisante le Marseillais pur souche, battu une deuxième fois par Mista en deuxième période. 2-0, le rêve passe. Et le constat de Jérémy sur la suite de sa carrière se vérifie malheureusement. À commencer par les Bleuets.

Censé démarrer l’Euro 2006 en tant que numéro un, le frère de Benjamin Gavanon est finalement devancé par… Steve Mandanda. En club, l’international est envoyé en prêt à Clermont (L2). Mais ne peut éviter la relégation des Auvergnats à l’étage inférieur. En cette même année 2006, Jérémy Gavanon n’est pas conservé par le club de sa ville natale. Alain Perrin, coach du FC Sochaux, l’appelle alors pour s’installer en tant que doublure de Teddy Richert. Les Lionceaux remportent la Coupe de France un an plus tard, mais jamais le numéro deux ne parvient à convaincre. À la relance, le dernier rempart signe à Cannes en 2009. Avec le pensionnaire de National, le Sudiste retrouve du plaisir et du temps de jeu. Mais l’aventure tourne court. Relégué administrativement en CFA (aujourd’hui National 2) en 2011, l’AS Cannes dépose le bilan trois ans plus tard. Et Jérémy, démotivé, les armes auprès du football.

Par Florian Sermaise

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