OM : la décision mature de Pavard pour son poste, De Zerbi est rassuré | OneFootball

Benjamin Pavard a acquis une énorme maturité au sein du poste auquel il souhaite évoluer. De quoi pleinement rassurer son entraîneur Roberto De Zerbi, enthousiaste de compter sur un joueur de ce standing.

Arrivé à la toute fin du mercato estival, le 1er septembre, sous forme de prêt avec option d'achat de 15 millions d'euros en provenance de l'Inter Milan, Benjamin Pavard s’est rapidement imposé à l’OM dans un contexte pourtant délicat. Débarqué au lendemain d’une défaite à Lyon (0-1), alors que le club était en reconstruction, le champion du monde 2018 a connu des débuts éclatants : quatre victoires en Ligue 1 sans encaisser de but, un but dès son premier match contre Lorient (4-0), et des prestations solides contre Paris (1-0) et l’Ajax (4-0).

Séduit par l’ambiance du Vélodrome, dont lui avait parlé Adrien Rabiot, Pavard a rapidement conquis les supporters et ses coéquipiers. Son intégration a été facilitée par son attitude irréprochable : il serre les mains des journalistes, poste des clins d'œil à la culture marseillaise sur les réseaux, et cultive une ambiance légère dans le vestiaire. Pourtant, il reste discret, à l'inverse de Rabiot, dont le passage express à l’OM avait été marqué par une forte exposition médiatique.

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Jouer à droite ? Plus un problème pour Pavard !

Si Pavard s’est longtemps montré réticent à jouer latéral droit — préférant évoluer dans l’axe, rôle où la concurrence est forte en équipe de France — il a su adapter son discours et son jeu. À 29 ans, il ne fait plus de sa position un sujet de crispation comme le dévoile L'Equipe. À Marseille, il alterne selon les besoins entre poste de central dans une défense à quatre, comme à Metz (3-0), et rôle de latéral lorsque le schéma évolue en phase offensive.

Roberto De Zerbi apprécie sa polyvalence, essentielle à son système : « Il peut très bien passer d’un rôle de central à un autre de latéral. » Accepté sans réserve, ce repositionnement démontre sa maturité et son envie de contribuer pleinement au projet marseillais. Même en équipe de France, où il reste un choix secondaire derrière Koundé et Gusto, Pavard continue d’espérer une place pour la Coupe du monde.

À Marseille, il s’impose déjà comme un leader calme, efficace et collectif, à l’image d’une équipe qu’il juge « très forte » et capable d’atteindre ses objectifs. Seule ombre au tableau : il vit toujours à l’hôtel, la recherche d’un logement étant le seul domaine où l’intégration prend plus de temps.

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