OM – La taupe est toujours présente à Marseille | OneFootball

L’OM connaît un début de saison particulièrement difficile, marqué par une défaite inaugurale face à Rennes (1-0) qui a révélé de profondes dysfonctionnements. Cette contre-performance sportive s’accompagne d’une atmosphère interne explosive, alimentée par les incertitudes du mercato estival. La situation de Jonathan Rowe illustre parfaitement ces tensions, l’ailier anglais vivant difficilement la pression exercée par la direction pour faciliter son départ et permettre le financement du recrutement de Joël Ordonez.

Les vestiaires marseillais ont été le théâtre d’affrontements verbaux particulièrement vifs impliquant Adrien Rabiot et Jonathan Rowe. Le français s’est montré particulièrement véhément envers l’anglais, tandis que Pierre-Emile Højbjerg a également tenu des propos très directs à l’encontre de certains coéquipiers. L’entraîneur Roberto De Zerbi, contrairement à ses déclarations publiques mesurées, aurait également exprimé son mécontentement de manière très ferme en privé, contribuant à l’escalade des tensions au sein du groupe.

La situation interne de l’OM fait quotidiennement l’objet de révélations détaillées dans plusieurs médias spécialisés, notamment RMC Sport et La Provence. Ces fuites répétées ont contraint la direction marseillaise à prendre des mesures disciplinaires à l’encontre de Rabiot et Rowe, décision qui n’est intervenue qu’après la médiatisation publique de leurs altercations. Cette exposition médiatique constante témoigne d’un dysfonctionnement majeur dans la gestion de la confidentialité des affaires internes du club.

L’Olympique de Marseille avait pourtant mis en place plusieurs mesures drastiques pour lutter contre les indiscrétions. La saison précédente, l’organisation de déplacements en vase clos, notamment lors du voyage à Rome, visait à préserver la confidentialité des discussions internes. La direction avait également procédé au remplacement d’Elodie Malatrait, directrice de la communication, et manifesté peu de regrets concernant le départ de Valentin Rongier, soupçonné d’entretenir des relations privilégiées avec certains journalistes. Malgré ces mesures préventives, la résurgence massive des fuites médiatiques démontre l’inefficacité de cette stratégie et révèle la persistance de sources d’information au sein de l’organisation.

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