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·4 April 2025

OM : les vérités fracassantes de De Zerbi sur le clash en interne

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La prise de parole de Roberto De Zerbi était très attendue ce vendredi du côté de l'OM, au lendemain de la révélation du début de semaine extrêmement tendu entre le coach italien et ses joueurs, suite à la défaite contre Reims.

Dans une période de l'année où confiance et sérénité sont capitales alors que le sprint final est lancé, l'OM s'est mis dans de beaux draps le week-end dernier avec sa défaite à Reims (1-3). Non seulement l'impact de ce revers est très important sur le plan sportif, avec la perte de la deuxième place au profit de Monaco. Mais il a surtout provoqué une vraie fracture entre Roberto De Zerbi et ses hommes, qui n'ont pas compris l'extrême sévérité du technicien italien.


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Le début de semaine a même frôlé la mutinerie, avec l'entraînement de lundi qui a failli être tout simplement annulé, avec un Medhi Benatia contraint de jouer les médiateurs. Ce vendredi, Roberto De Zerbi était donc particulièrement attendu face à la presse pour lâcher ses vérités. « Aujourd’hui, je suis très heureux d’être à l’entraîneur de Marseille, parce que j’adore les polémiques », a lâché le coach italien, en français dans le texte pour ouvrir les hostilités, avant de lâcher plus tard. « Pour moi c'est le genre de journée qui me donne envie de rester 3, 4 ou 5 ans à Marseille. »

Un coach certain d'avoir le soutien de ses joueurs

Roberto De Zerbi, sans démentir ce qui s'est écrit dans les colonnes de l'Equipe, a tenu à mettre les choses au point de manière très claire. « J’ai très mal vécu cette semaine comme tout le monde. Je vais parler très clairement de ce qui s’est écrit. Je suis la personne qui veut le meilleur pour les joueurs, mais j’ai aussi la responsabilité de tirer le meilleur de mes joueurs. Je pense qu’il y a beaucoup de choses qu’on a bien fait cette année, on a fait de belles choses mais on a aussi des défaites inattendues. A Paris, après le match, j’ai dit que j’étais fier de mes joueurs. Contre Lens à domicile, j’ai dit qu’on avait fait un gros match. A Nice, j’ai embrassé tous les joueurs. Après, quand on a perdu certains matchs sans qu’on ait donné le maximum, je me suis énervé et j’ai pris d’autres décisions, mais toujours pour le bien du club et le bien des joueurs, en respectant toujours les joueurs et en étant éduqué. »

Le technicien italien, par la suite, a tenu à clairement nuancer ces révélations, estimant que cela fait partie de la vie d'un club. « Les choses qui se sont passées cette semaine sont des choses normales qui arrivent dans tous les vestiaires. Après à Marseille ça sort, ailleurs, non. Tout était clair avec le Club, puisque Pablo était là dimanche pendant la réunion, il m’a toujours soutenu. Les joueurs eux-mêmes Rabiot, Hojberg, Bennacer, Greenwood, Kondogbia, Harit... qui n’aiment pas beaucoup parler. Tous sont venus me parler, m’ont montré du soutien et m’ont montré aussi le partage des idées et la compréhension durant l’entraînement. »

De Zerbi assume avoir piqué Lirola

« Mardi j’ai repris l’entraînement sans parler parce que l’entraîneur ne peut pas parler tout le temps sinon on entend toujours la même voix ça fatigue. Ce sont les membres de mon staff. Moi je donnerais ma vie pour mon métier. Les joueurs, quand ils font des erreurs et quand ils perdent les matchs, je peux m'énerver. Celui qui fait toujours des erreurs, c’est moi, mais je n’accepte pas qu’on fasse les choses en deçà de notre limite maximum. Avec des bonnes manières ou parfois les manières plus extrêmes. J’essaye d’amener l'OM à l’objectif final », a poursuivi le coach marseillais.

Avant de conclure sur sa relation avec les joueurs, et notamment le cas Lirola. « Je suis convaincu d’être une bonne personne, certains me font passer pour un criminel et je trouve que ce n’est pas juste et surtout le club m’a toujours soutenu. Lire ce genre de choses, ça m’a énervé. Dire qu’il y a des joueurs contre moi, c’est faux. Évidemment dans les 22 joueurs tout le monde ne peut pas m’apprécier et moi je ne peux pas être apprécié par tout le monde non plus. Ce qui est sorti sur Lirola, je le connaissais avant vous, je sais qu’il a besoin d'être piqué pour obtenir le meilleur, je fais toujours les choses pour le bien de mon club. »

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