« On a beaucoup d’aide » : Sur quelles données s’appuit Bruno Genesio (LOSC) pour gérer son groupe ? | OneFootball

Le LOSC s’apprête à débuter sa campagne européenne, passant à un rythme plus soutenu. Ce dernier va pousser Bruno Genesio et son staff technique à s’adapter d’autant plus à l’effectif lillois.

Victime d’une petite douleur aux adducteurs, Olivier Giroud (38 ans) avait été contraint de déclarer forfait lors du déplacement du LOSC à Lorient avant la trêve de septembre. Depuis, « tout est rentré dans l’ordre », et l’attaquant lillois a disputé 168 minutes sur les 180 des deux dernières rencontres de Ligue 1. « Il m’étonne quand même beaucoup dans sa faculté à répéter les efforts dans les matchs pendant 90 minutes », avouait récemment Bruno Genesio.

Le technicien se méfie néanmoins de la Coupe d’Europe et de son rythme : « Maintenant, on va rentrer dans une période où on va jouer tous les trois jours, ce qui n’était pas le cas depuis le début de saison. Et là, on va avoir une gestion qui va être primordiale si on veut être compétitif tout en nous épargnant des blessures », confiait-il. L’entraîneur lillois détaillait son fonctionnement dans la foulée, lui qui s’appuie considérablement sur les équipes qui l’entourent.

Le sang, un révélateur

La gestion du temps de jeu, des efforts, et la mise en place d’une saine rotation. Tout ça paraît bien simple dit de cette façon, cela réclame néanmoins tout un processus de travail. Pour accumuler des données précises et concrètes, les analyser et les traduire, Bruno Genesio s’appuie sur l’ensemble de son staff : « On a beaucoup d’aide aujourd’hui, nous les coachs, sur ce qu’on peut appeler les datas. Il y a aussi des données scientifiques. Je ne suis pas suffisamment compétent dans le domaine pour être très précis, Antonin Da Fonseca, qui est mon responsable performance, et tout le staff médical, travaille beaucoup sur des prises de sang (sur le doigt) », confiait le technicien lillois lors de son dernier passage en conférence de presse.

« Cela permet de voir comment les joueurs ont récupéré, comment leurs muscles ont récupéré ou non, poursuit l’entraîneur du LOSC. Ces données, ce sont celles que l’on évoque lors des réunions avant les entraînements pour savoir si on a un joueur à ménager, à sortir, parfois à  laisser même en salle plutôt que de le faire venir sur le terrain… Avec tout ça, toutes ces données récupérées, on adapte la charge de travail, explique-t-il. On s’appuie aussi sur des données un peu plus subjectives par rapport à ce qu’on voit ou à ce que l’on ressent », détaille ainsi Bruno Genesio, nous faisant en quelque sorte rentré dans l’intimité du vestiaire