« On avait le sentiment de tenir ce point du nul » – Kombouaré après la défaite face à Rennes (2-1) | OneFootball

Après la défaite du FC Nantes et ce but rennais dans les dernières minutes du match, le coach des Canaris, Antoine Kombouaré, est revenu sur la rencontre, notamment sur la passivité de ses joueurs au moment du deuxième but.

« Beaucoup de déception »

Le coach nantais se dit déçu de la physionomie du match et d’avoir encaissé ce but alors que les Canaris semblaient bien partis pour revenir de Rennes avec un point : « Beaucoup de déception, parce qu’on avait le sentiment de tenir ce point du nul. On a fait une première mi-temps difficile, on a fait des modifications à la mi-temps. On égalise logiquement. On a connu des faits de jeu. On se retrouve à 10 pendant plus de trente minutes. »

Kombouaré estime que l’égalisation est logique, mais au vu du match et des statistiques, celle-ci intervient plutôt contre le cours du jeu, avec le but de Mohamed marqué sur la seule vraie occasion des Nantais durant l’ensemble de la rencontre.

« On doit être capables de ne pas prendre ce but »

Le coach considère que les Nantais n’ont pas bien défendu sur le second but, et que ces erreurs étaient évitables : « Je pense qu’on peut mieux défendre et ne pas prendre ce deuxième but. C’est beaucoup de déception, même si j’ai aimé l’attitude et le comportement du groupe quand on s’est retrouvé à dix. On n’a pas trop mal défendu. » […]« Nous, on doit être capables de ne pas prendre ce but. J’avais le sentiment que Rennes ne trouvait pas la solution. Mais on a été en retard sur le corner joué à deux. On ne fait pas ce qu’il faut pour agir tout de suite. On a le sentiment que c’est la fin… On a manqué de vigilance et de marquage. Beaucoup de petites erreurs qui ont des conséquences pour nous. »

Ces erreurs ont effectivement eu des conséquences : au classement, elles se traduisent par une stagnation des Jaunes et Verts, tandis que leurs concurrents directs pour le maintien disposent d’une opportunité en or pour revenir à hauteur, voire dépasser les Canaris.