Onze d'Or 2025 : le onze type de l'année ! | OneFootball

Comme chaque année, vous avez été très nombreux à voter pour désigner l’équipe type de l’année. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a plutôt fière allure.

Gardien de but : Yann Sommer (Inter)

Si l’Inter a atteint la finale de la dernière Ligue des Cham pions, elle le doit en grande partie à son dernier rempart helvétique. Recruté en 2023 au Bayern Munich où il aura effectué un court passage, l’ancien monument du Borussia Mönchengladbach avait la lourde tâche de faire oublier André Onana. Non seulement le Suisse est parvenu à se hisser à son niveau dans le jeu au pied, mais il a même sans doute réussi à le dépasser dans les autres compartiments avec des arrêts réflexes sur sa ligne et des sorties toujours bien senties. La demi-finale de C1 remportée contre le Barça en est un parfait symbole. À 36 ans, il vit probablement sa meilleure période et devance Thibaut Courtois et Emiliano Martinez dans vos votes.

Latéral droit : Achraf Hakimi (PSG)

On a déjà tout dit, tout écrit au sujet du poumon parisien. 16 buts marqués, 11 passes décisives délivrées, 4 667 minutes disputées, le Marocain a explosé tous les records possibles et imaginables pour un latéral. Toujours en forme, jamais blessé, rarement suspendu ou absent, il s’est imposé indiscutablement comme l’un des relais de Luis Enrique sur le terrain comme dans le vestiaire. On aurait pourtant pu croire que le départ de son grand ami Kylian Mbappé à Madrid allait impacter ses performances. Non seulement cela n’a pas été le cas, mais il a semblé se libérer et franchir un palier supplémentaire. Outre sa présence dans ce onze type, il termine même au pied du podium (4ème place) dans la course au Onze d’Or.

Défenseur central : William Saliba (Arsenal)

Discret dans les médias, le natif de Bondy s’exprime davantage sur le terrain qu’en dehors. En revanche, c’est à base de prestations XXL, à l’image de celles qu’il a sorties durant l’exercice écoulé à Arsenal. Bien installé sur le côté droit de la charnière par Mikel Arteta, le central formé à Saint Étienne a disputé plus de 50 rencontres sous les couleurs des Gunners, sans compter celles effectuées avec l’équipe de France dont il devient progressivement mais sûrement un cadre. Vous l’avez préféré à des concurrents de poids tels Cubarsi ou Bastoni, et ce n’est certainement pas un hasard. À 24 ans, la tour de contrôle londonienne a tous les atouts pour rayonner sur le football européen lors des dix prochaines années.

Défenseur central : Willian Pacho (PSG)

Parmi les onze joueurs figurant dans le onze de l’année, l’Équatorien est indéniablement le moins connu. Et pour cause. Avant d’atterrir au Paris Saint-Germain à l’été 2024, l’enfant de Quinindé, au nord-ouest de l’Équateur, menait une carrière tranquille, loin des fastes parisiens : Independiente del Valle chez lui, Royal Antwerp en Belgique, puis Eintracht Francfort en Allemagne. Mais à chaque fois, le roc défensif ne s’est pas éternisé, passant un cap à chaque fois. Sur les trois dernières exercices, il a réussi l’exploit d’accumuler 157 rencontres réparties dans trois clubs et trois championnats différents. Sa puissance dans les duels, sa belle qualité de relance et son jeu aérien ont en tout cas apporté ce qu’il manquait au PSG et à Marquinhos.

Latéral gauche : Nuno Mendes (PSG)

Et seulement si Nuno Mendes n’était pas blessé… Com bien de fois a-t-on entendu cette phrase depuis la signature du latéral gauche lusitanien chez le champion de France ? Empoisonné par les pépins physiques, ce pur produit du Sporting CP n’avait jusqu’alors jamais pu afficher son réel niveau dans la durée. Enfin débarrassé de ses soucis, le Portugais a sillonné le flanc gauche francilien en dominant quasiment tous ses adversaires en phase défensive et en semant constamment la zizanie dans le camp adverse lorsqu’il s’agissait d’attaquer et d’apporter le danger. À 23 ans, Mendes, préféré à Baldé et à Di Marco pour occuper ce poste d’arrière gauche, a tout l’avenir devant lui.

Milieu de terrain : Pedri (Barça)

De la forme du petit Canarien dans un match dépend en grande partie le visage du Barça. Heureusement pour les Blaugranas, le milieu de terrain espagnol, désormais laissé tranquille par les blessures, affiche souvent la grande forme. À l’image de son incroyable partition 2024-2025 où il a donné le tempo à son club formateur. Moins clinquant qu’un Yamal, moins explosif qu’un Raphinha et moins efficace qu’un Lewandowski, Pedri n’en demeure pas moins vital dans l’équilibre général de l’équipe. Capable de donner le las en accélérant ou en calmant le rythme, il peut surtout trouver des angles de passes dont lui seul a le secret. Et dire que le génie de la Masia a seulement 22 ans…

Milieu de terrain : Vitinha (PSG)

Pour faire une grande équipe, il faut évidemment quelques profils clés : un gardien rassurant, un défenseur solide et un attaquant efficace. Mais tout ceci n’est rien sans un maestro dans l’entrejeu. Viti n’a en tout cas plus rien du joueur timide et effacé débarqué en 2022, capable de subir les remontrances de Kylian Mbappé en plein match pour cause de passe oubliée. Désormais leader technique du milieu de terrain du Paris SG, le Lusitanien révélé au FC Porto a rendu des copies de tout premier plan, aussi bien en championnat qu’en Champions League où il n’a jamais tremblé dans les moments les plus compliqués pour son équipe. Également vainqueur de la Ligue des Nations avec son pays, Vitinha n’a laissé que des miettes à ses concurrents.

Ailier droit : Lamine Yamal (Barça)

Il faut remonter à loin, très loin, pour trouver trace d’un jeune joueur ayant fait aussi forte impression que Lamine Yamal sur le football mondial. À seulement 18 ans, le crack du FC Barcelone fait presque figure d’extraterrestre tant il s’est déjà installé à la table des meilleurs. Tout proche de battre Ousmane Dembélé dans la course au Onze d’Or, le vainqueur de l’Euro 2024 occupe logiquement le couloir droit dans ce onze, comme il le fait dans son club formateur. Et au-delà des stats et des trophées (Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne), le numéro 10 catalan a traumatisé les meilleurs défenseurs d’Europe l’an dernier. Et à moins d’un improbable retournement de situation, Yamal a tout pour dominer le football mondial ces prochaines années.

Ailier gauche : Raphinha (Barça)

Que de chemin parcouru pour l’ancien Rennais ! De son pas sage en Bretagne à son éclosion barcelonaise, l’ailier a connu des moments difficiles, notamment les batailles pour le main tien en Premier League livrées sous la tunique de Leeds. Et même son transfert pharaonique vers le Nou Camp pour environ 60 millions d’euros ne lui garantissait pas une place de titulaire dans un FCB en pleine reconstruction et à la recherche de son lustre d’antan. C’est sous la houlette d’Hansi Flick que Raphael Dias Belloli a connu son déclic en explosant tous ses records de stats : 34 buts et 25 assists alors qu’il atteignait péniblement les 10 pions et 13 passes décisives l’exercice précédent. Ça vous situe un homme et ça fait forcément de l’Auriverde un membre à part entière de ce onze idéal.

Attaquant : Ousmane Dembélé (PSG)

Il a démarré la saison dans le couloir droit avant de la terminer au poste d’attaquant tel un véritable numéro 9, mais vous avez choisi de le positionner en attaquant de soutien dans le 4-2-3-1 imaginé par la rédaction. Installé derrière Mbappé, le Onze d’Or 2025 peut de toute façon évoluer à tous les postes du front offensif, y compris sur le flan gauche qu’il a longtemps occupé. Autant dire que Dembouz est un véritable couteau suisse et surtout une aubaine pour un entraîneur comme Luis Enrique adepte des éléments polyvalents. Il faut cependant avouer que c’est d’abord pour ses réalisations en pagaille que le numéro 10 parisien a obtenu la reconnaissance des supporters et lecteurs qui l’ont installé dans ce onze de rêve.

Attaquant : Kylian Mbappé (Real Madrid)

Bien sûr, ses détracteurs trouveront toujours des choses à dire et à redire sur lui. Mais les années passent et le Kyks continue d’affoler les statistiques. Nouveau club, nouveaux partenaires, nouvel environnement, nouvelle langue, mais pas de période d’adaptation pour le champion du monde 2018 qui a empilé 44 buts en 59 apparitions. Et tant pis si le Real Madrid n’a remporté ni la Ligue des Champions ni la Liga ou si Vinicius et Rodrygo sont rentrés dans le rang, au point de devenir les lieutenants de l’ex-Monégasque. T’es pas content ? Sur le podium du Onze d’Or, Mbappé occupe donc la pointe de cette attaque où les caviars du trio Dembélé-Yamal-Raphinha devraient lui permettre de se régaler.

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