Patrick Guillou : “La seconde année a été plus compliquée à Bordeaux. Pourtant, Willy l’avait anticipée” | OneFootball

« La première partie à Bordeaux, on termine sixième, on bat à domicile Monaco, Marseille, Paris, le jour où Ibrahimovic pète les plombs en disant que c’est un pays de merde et que la France ne mérite pas le Paris Saint-Germain… On jouait encore au Parc Lescure, juste avant de jouer dans le nouveau stade qui allait être inauguré en vue de l’Euro 2016 en France. La première année a été hyper enrichissante. On connait des moments forts, des jeunes joueurs, et un melting-pot assez conséquent, qui nous porte à l’Europe. Certes, on fait des matches de barrages pour arriver à la Ligue Europa, mais on les a réussis. Et la seconde année a été plus compliquée. Pourtant, Willy l’avait anticipée. C’est pour ça que dans mes commentaires (à la télé) je le dis souvent… Cela me permet d’avoir une expérience, d’appréhender les matches et les contre-performances d’une manière différente. Tu peux avoir un effectif construit et bâti pour atteindre un objectif, mais si cet effectif n’est pas renforcé avec des joueurs qui ont l’habitude de jouer tous les trois jours… Quand tu rejoues le dimanche à 15 heures après avoir joué l’Europe en milieu de semaine, contre une équipe donc moins glorieuse, moins pimpante… Si tu n’as pas l’effectif capable de jouer tous les trois jours et d’avoir une épine dorsale assez costaude… Derrière, tu ne te qualifies pas en Ligue Europa, tu es très mal classé avec des contreperformances assez conséquentes, et à la fin Willy et son staff sont limogés après une défaite à Toulouse. Ce n’est pas de dire non plus qu’on n’a pas fait d’erreurs, que c’est la faute des autres… A un moment donné, il y a peut-être eu des problèmes de choix, au niveau de la composition, etc. Mais il y a aussi structurellement, dans la composition de l’effectif, des choses qui peuvent permettre d’expliquer certaines contreperformances ».

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