Foot National
·4 November 2025
Pierre-Emile Höjbjerg (OM) : "Avec notre niveau, on a quelque chose à faire"

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·4 November 2025

Pierre-Emile Höjbjerg, vice-capitaine de l’OM, était présent en conférence de presse, à la veille de la réception de l’Atalanta Bergame.
Un match déjà crucial. Ce mercredi soir (21h), l’Olympique de Marseille reçoit effectivement l’Atalanta Bergame dans le cadre de la quatrième journée de la phase régulière de la Ligue des Champions. Avec déjà deux défaites pour une victoire, le club de la cité phocéenne se doit de rehausser son niveau de jeu. Et ce, malgré les nombreux absents que doit gérer Roberto De Zerbi. présent en conférence de presse aux côtés de son entraîneur, Pierre-Emile Höjbjerg a fait le tour de l’actualité marseillaise.
Enchaîner après Auxerre :
« La victoire à Auxerre nous a fait beaucoup de bien. On est allé chercher la victoire avec de la grinta, et on a montré qu'on savait gérer. On sait que demain, c'est un match à la maison, de Ligue des champions, contre un adversaire de haute qualité. Mais on connaît aussi notre qualité à nous. Ce sera un beau match, où l'OM va tout faire pour bien faire les choses et gagner. »
Jusqu’où peut aller cet OM ?
« Après les trois premiers matchs, j'aurais aimé avoir 9 points, mais la vérité c'est qu'on en a 3. On sait très bien qu'avec notre niveau, on a quelque chose à faire. On sait qu'on peut s'améliorer, on est conscient de ça. On doit continuer sur le bon chemin, avec des améliorations à faire sur les détails. Avec nos supporters, qui vont nous mettre sur le bon chemin, on va tout faire pour. »
La récupération :
« Il y a beaucoup de matchs, le temps de récupération n'est pas très long. Mais on sait aussi que c'est comme ça pour tout le monde. L'année dernière, on a tout fait pour être dans cette situation ! Cette année, c'est à nous de continuer à montrer qu'on a le niveau, l'état d'esprit, et on veut faire quelque chose. Je suis certain qu'on est sur le bon chemin. Il y a des choses à ajuster, des petits détails pour toujours faire mieux. Mais on est tout à fait d'accord que c'est un très grand match, ce sera un plaisir. »
Le groupe :
« On sait comment le coach veut faire les choses, comment il nous demande de nous exprimer. Chacun a ses qualités et sa personnalité. Le coach gère ça très bien. C'est important que tout le monde dans l'effectif se sente concerné. On est tous prêt à donner pour le groupe. Matt et Arthur sont des très bons joueurs, qui se sont très vite adaptés à l'OM. C'est à eux de continuer, et à nous autour de faire en sorte qu'ils se sentent à l'aise. La saison est longue, tout le monde doit avoir conscience de ça, mentalement et physiquement. Il faut rester focus et motivé. »
Un premier bilan :
« On est en novembre. Si on avait dit avant la saison qu'on avait montré notre niveau en Ligue des champions, qu'on était à 2 points du leader, on aurait dit que c'était pas mal. On peut et on doit s'améliorer. Mais je suis conscient que la qualité et le caractère qu'on a dans le vestiaire, c'est très bien. On n'est pas parfait, mais quand même, on tient à rester dans une position très compétitive. Il faut garder ce côté-là, avoir chaque match dans le viseur pour le gagner, et avoir la bonne mentalité pour très vite passer au prochain match avec la même faim. »
Le Vélodrome :
« Le Vélodrome, ça fait un peu de bruit ! C'est difficile à expliquer, il faut le vivre, le ressentir. Quand je rentre du match et que j'essaie de dormir, je suis encore réveillé à 5 ou 6 heures du matin. C'est presque comme prendre une gifle ! Ce sont des émotions fortes, beaucoup de bonheur, et ça donne beaucoup de motivation de savoir que le Vélodrome c'est notre maison. C'est peut-être le stade le plus bruyant. J'ai eu la chance de faire des beaux stades, mais il y a un seul Vélodrome. »
Roberto De Zerbi :
« Le coach, il faut que je dise quelque chose de bien, il est à côté de moi ! C'est rare dans le foot, il y a beaucoup de pression, beaucoup de yeux qui te surveillent, c'est rare de rencontrer des gens avec ce cœur-là. Il a une personnalité extraordinaire. Il faut aussi avoir de la qualité dans cette profession. J'ai eu Antonio Conte, José Mourinho, Pep Guardiola, tous des entraîneurs extraordinaires à leur façon, et je mets Roberto à coté d'eux sans hésiter » a-t-il fait savoir dans des propos rapportés par nos confrères de La Provence.
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