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·11 Februari 2025

Pressing, défense placée et appels dans la profondeur : les clés tactiques de Manchester City – Real Madrid

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Nous y sommes. Après de longs mois d’attente et à l’issue d’une nouvelle première phase palpitante, le fameux «printemps européen» refait surface. Le retour de ces doubles confrontations que connaît si bien le Real Madrid. Lequel souhaite, pour sûr, perpétuer la tradition. Toutefois, la tâche se révèle plus que complexe. Quand d’autres écuries attendent patiemment les huitièmes de finale, grâce à leur place dans le top 8 de la phase de ligue, les Madridistas vont connaître ces néo «barrages». Enfin, même si nous ne sommes qu’aux prémices de cette phase à élimination directe, l’affiche ressemble davantage à une finale.

On parle ici d’un match aller à l’Etihad Stadium, face à l’ogre Manchester City. Endormie depuis le début de saison, la faute à de surprenantes performances en dents de scie, cette bête citizen menée par Guardiola peut se réveiller à tout moment. Face à ce 3-2-5 offensif et 4-4-2 défensif, Carlo Ancelotti le sait mieux que quiconque : le défi demeure immense.


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A Manchester, des failles évidentes tant devant que derrière

Comme énoncé antérieurement, cette équipe qui faisait trembler le Vieux Continent semble presque portée disparue. Et même si le secteur offensif ne représente la principale raison d’une telle méforme, ce dernier n’est pas exempt de tout reproche. D’ailleurs, cette organisation, tournée autour de mouvements sans ballon entre les lignes, est accompagnée d’appels principalement dans les pieds. Ce qui est un avantage pour Los Blancos.

Les récentes rencontres face à l’Espanyol Barcelone ou encore l’Atlético de Madrid ont une nouvelle fois mis en relief les carences récurrentes du club madrilène à contenir la profondeur adverse. Ajoutez à cela le fait que les transitions rapides anglaises sont généralement peu tranchantes, et le Real Madrid ne devrait pas voir cette importante faille être pleinement exploitée par les locaux.

Mais en réalité, sans grande surprise, c’est bien la défense qui représente le principal talon d’Achille de Man City. Or, le Real Madrid se révèle davantage à l’aise lorsqu’elle trouve face à elle un bloc offrant de la profondeur. Cela tombe à pic : les Citizens répondent parfaitement à ce critère. Une véritable aubaine pour les flèches merengues de devant, appuyant pile poil sur ce point faible bleu ciel.

De surcroît, cette agressivité des Anglais sur le porteur de balle adverse se retourne parfois contre eux. Les défenseurs qui ont tendance à se jeter offrent, au mieux, une possibilité de décalage pour les attaquants et, au pire, une faute proche de leur cage. Surtout, les latéraux défensifs de métier manquent à l’appel côté City. Alors que, face à eux, se trouveront des ailiers madrilènes de très haut calibre.

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Une plaque tournante plus que défaillante côté City

Preuve ultime de cette méforme, les Madrilènes pourraient même essayer de piéger City à leur propre jeu un cran plus haut. Traditionnellement habitués à étouffer leur adversaire à l’aide d’un pressing frôlant le tout-terrain, les hommes de Guardiola ne sont plus si intouchables balle au pied aujourd’hui. Une régression principalement causée par l’absence de Rodri. Car si Mateo Kovacic jouit des compétences suffisantes pour endosser ce rôle à court terme, il ne s’agit pas d’une plaque tournante de niveau mondial, à l’instar du Ballon d’or 2024. Un changement, en apparence numérique, mais démultiplié par ce poste clé dans ce jeu guardiolien.

Il y a également cette volonté, presque obsessionnelle, du club de Manchester à vouloir ressortir proprement, accompagné ainsi d’un jeu essentiellement court. De fait, cette capacité pour le numéro 6 à se retourner aisément balle au pied qu’importe le niveau de pression adverse incarne un élément essentiel du système de Guardiola.

Toutefois, Kovacic ne détient cette palette technique. Cela va même plus loin, car ce dernier multiplie régulièrement les touches de balle dans ce secteur, tout en distillant des ballons chauds vers ses défenseurs en difficulté. La perte de la possession au sein de cette zone sensible est souvent synonyme de grosse occasion adverse. Cette fâcheuse tendance a d’ailleurs joué des tours à de nombreuses reprises aux Citizens cette saison. Leur défaite 5-1 contre Arsenal en janvier dernier l’illustre à merveille.

Vous l’aurez compris, le club madrilène détient toutes ses chances pour exploiter sa force en projection rapide, la véritable marque de fabrique d’Ancelotti. D’ailleurs, le nul de samedi lors du derbi représente un signal plutôt encourageant à cet égard, car la mise en place d’un pressing finement organisé a gêné les Colchoneros. Ce passage d’une pression individuelle en une symphonie qui cherche constamment à bloquer les lignes de passes adverses demeure l’arme potentielle fatale durant ce barrage. Le Real Madrid pourrait punir Manchester City à la moindre erreur. Désormais, les clés du camion appartiennent à Carlo Ancelotti. A lui de conduire les Merengues vers la victoire.

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