Que retenir du passage de Mousa Tamari ? | OneFootball

Un an et demi après son arrivée libre de Belgique, Mousa Tamari met déjà les voiles, contraint et forcé de rejoindre le Stade Rennais. En pleine reconstruction, et à l’heure où ces lignes sont écrites, candidat au maintien, le SRFC a dû débourser 8M€ et développer les arguments pour conquérir la signature du virevoltant ailier jordanien. Qui va laisser un énorme vide sur le front de l’attaque Pailladine.

Si ses statistiques ne sont pas fameuses (7 buts et 5 passes décisives en 43 matchs), ne nous y méprenons pas, Mousa Tamari est, depuis un an et demi, le joueur le plus dangereux offensivement du MHSC. Tout aussi irrégulier, avouons le, qu’Arnaud Nordin, seul autre réponse sérieuse, Mousa Tamari laissera un goût d’inachevé, malgré toute la bonne volonté qui semblait l’animait sous le maillot Pailladin. Joueur de devoir, ayant évolué ailier droit, ailier gauche, attaquant axial, second attaquant ou même piston droit, il ne lui a jamais été reproché son investissement.

Un investissement à toute épreuve, qu’il emploie également avec son pays, la Jordanie, pour qui il a maintes fois joué sur une jambe, parfois aux dépens du club, il faut bien le reconnaître. Il a fini la saison dernière sur une jambe, ou sans un bras. Ce fut le prix de l’historique finale de Coupe d’Asie, finalement perdue, disputée pour la première fois par la Jordanie. Mais en pleine possession de ses moyens, comme lors de ces dernières semaines, où lors de ses premières sur les bords de l’Hérault, le Messi Jordanien est un talent offensif indéniable. S’il s’est parfois empêtré dans les solutions individuelles en voulant endosser le costume du sauver, Mousa Tamari n’a jamais triché, et a toujours cherché le geste juste, sans toujours le trouver, pour faire gagner la Paillade.

Crédits IconSport

Jusqu’à la fin, et même si c’est bel et bien lui qui a paraphé son contrat chez les Rouge et Noir, Mousa Tamari aura toujours défendu le MHSC. Après quelques jours de tractations, à subir maintes pressions de la part de multiples acteurs, Tamari a entendu les prérogatives financières qui sont celles de Laurent Nicollin, acceptant finalement de rejoindre la Bretagne contre un joli chèque de 8M€. Mousa Tamari devait d’Europe. Il devra sûrement encore patienter. Mais nous ne manquerons pas de suivre ses aventures, que ce soit à Rennes et puis, on l’espère, plus loin encore. Incha’Allah.