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·24 November 2024
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Encore piégé après la pause après un premier acte abouti mais encore et toujours dénué d’efficacité, le RC Lens a offert le visage habituel dans sa défaite face à l’OM (1-3). Découvrez nos tops et flops après cette rencontre comptant pour la 12e journée de Ligue 1.
Un premier quart d’heure de haute voltige, où l’on croyait observer le meilleur visage du RC Lens sous Will Still. Étouffante à la perte du ballon, capable de faire courir le bloc adverse et de se procurer moultes occasions, la formation lensoise prenait à la gorge des Marseillais incapables de répondre à l’intensité adverse. Souverains dans l’impact, l’engagement et les intentions de jeu, les Sang et Or ont vu les débats se rééquilibrer au fil de la première période. Tout en pouvant légitimement espérer revenir aux vestiaires avec l’avantage.
Problème, comme (trop) souvent cette saison, le RC Lens a été plombé par son manque de réalisme. Malgré les « 16 tirs, 9 grosses occasions et presque 2xG » évoqués par Will Still, les Sang et Or ont dû attendre la 80e minute pour trouver le chemin des filets. La décision était quasiment faite, la faute à une deuxième période à nouveau inférieure à la première. Un double visage chronique, avec une incapacité à tenir la distance, notamment dans l’intensité. Les mêmes maux auxquels Will Still et son staff devront trouver des remèdes, sous peine de reproduire les mêmes conséquences.
RC Lens : « L’arbitrage ? Ça se répète un peu trop », le coup de gueule de Pierre Dréossi
En dépit des éléments footballistiques qui ont mené le RC Lens à sa perte, l’essentiel des Sang et Or ont préféré s’attarder sur le corps arbitral. Si les remises en cause pouvaient parfois s’entendre, comme à Strasbourg ou contre Lille, l’arbitrage de Monsieur Wattelier face à l’OM ne souffre cette fois d’aucune contestation valable. Pierre Dréossi, Edward et Will Still ou encore Florian Sotoca ont beau avoir poussé leur coup de gueule contre le corps arbitral, avec le but refusé à Rémy Labeau-Lascary (85′) au centre des débats, la faute d’Angelo Fulgini à l’origine de l’action était bien réelle. En bref, pas de quoi faire tout un scandale alors que les plaintes sont de plus en plus répétitives que légitimes.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport