Real Madrid – Arsenal : les cinq raisons d’espérer une remontada | OneFootball

Le Real Madrid défie Arsenal, ce mercredi, après la claque reçue lors du quart de finale aller en Angleterre. Pour cette rencontre décisive, Carlo Ancelotti dispose de la plupart de ses forces vives mais compte assurément, aussi, sur l’atmosphère du Bernabéu pour vivre une soirée magique.

L’ADN des remontadas

Ce n’est pas une légende, c’est une réalité historique : le Real Madrid ne meurt jamais. On ne compte plus les soirées de Ligue des champions où les Merengues ont renversé des montagnes. Paris, Chelsea, Manchester City… En 2022, chacun d’eux est tombé au Bernabéu, souvent dans les dernières minutes, à l’issue d’une inénarrable campagne européenne. Cette équipe n’a pas besoin de 90 minutes parfaites. Elle a juste besoin d’un moment. Et elle les provoque.

Le Bernabéu, théâtre des miracles

« Au Bernabéu, il se passe des choses spéciales. » Ce n’est pas un slogan marketing, c’est une réalité vécue par toutes les grandes équipes qui y sont venues avec confiance… pour en ressortir K.-O. Mercredi, ce ne sera pas un match, ce sera une tempête blanche. Les supporters le savent. Les joueurs le savent. Arsenal le sait aussi. Et ce seul paramètre suffit à semer le doute dans les esprits les plus sereins.

L’inexpérience européenne d’Arsenal

L’équipe de Mikel Arteta est brillante, talentueuse… mais encore juvénile. Ce score de 3-0 à l’aller est peut-être la pire chose qui pouvait leur arriver : le Real Madrid adore chasser. Peu de joueurs chez les Gunners ont vécu des ambiances comparables à celle qui les attend. La pression, le contexte, le poids du maillot blanc : tout peut faire basculer les certitudes anglaises.

Courtois, l’assurance tous risques

Son retour est passé (presque) inaperçu, mais il pourrait tout changer. Thibaut Courtois est une barrière mentale pour n’importe quel adversaire. Sa performance en finale en 2022 est encore dans toutes les têtes. Si le Real veut croire à l’exploit, il aura besoin d’un mur derrière. Et il l’a. Face à une attaque comme celle d’Arsenal, le Belge peut faire basculer le match à lui seul.

Ancelotti, maître des nuits folles

Carlo Ancelotti, c’est l’élégance tranquille. Et c’est aussi l’homme des plans parfaits. À 3-0, il ne panique pas. L’Italien a vécu tous les scénarios possibles, géré les plus grands vestiaires, éteint les plus grands incendies. Face à lui, un Arteta brillant mais encore en apprentissage à ce niveau. Dans ce genre de combat mental, l’expérience compte. Et celle d’Ancelotti est inestimable.

Bonus : le Real, c’est le Real

Ce n’est peut-être pas une raison rationnelle. Qu’importe. Il s’agit du Real Madrid. Un club qui ne se comporte jamais comme les autres. Un club que les chiffres ne suffisent à expliquer. Un club qui transforme les 1% de probabilité en 100% de légende. Alors oui, la montagne est haute. C’est même un Everest qui se dressent devant eux. Mais lorsque l’oxygène vient à se raréfier, seuls les grands champions demeurent. Arsenal ferait bien de s’en souvenir.

Wacim Benlakehal.