Rennes - OL (3-1) : une première chute en trois temps | OneFootball

Rennes - OL (3-1) : une première chute en trois temps | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Olympique-et-Lyonnais

Olympique-et-Lyonnais

·15 September 2025

Rennes - OL (3-1) : une première chute en trois temps

Gambar artikel:Rennes - OL (3-1) : une première chute en trois temps

Menant au score pendant 80 minutes, l’OL a finalement craqué dans la dernière ligne droite du match à Rennes. Un premier revers qui s’est dessiné en plusieurs étapes au Roazhon Park.

Toutes les bonnes choses ont une fin et personne n’était dupe. Malgré un début de saison canon avec trois victoires en autant de matchs disputés, l’OL n’allait pas finir invaincu cet exercice 2025-2026 de Ligue 1. Toutefois, après l’épisode chaotique du début de l’été, l’environnement lyonnais n’aurait pas été contre voir le conte de fée durer encore un peu. Tout en prenait d’ailleurs le chemin dimanche soir à Rennes. Malgré une nouvelle rencontre jouée sans avant-centre de métier, la formation rhodanienne avait une nouvelle fois réussi à surprendre tout son monde.

Il manquait forcément ce point d’ancrage devant sur certaines situations, mais la prestation livrée pendant toute une mi-temps s’inscrivait dans le prolongement de ce qui était observé depuis le début de la préparation. Un schéma tactique maitrisé, des joueurs conscients de leur rôle et Corentin Tolisso dans son costume de chef de file. En trompant de façon totalement maitrisée Brice Samba avec cette tête bien sentie au quart d’heure de jeu, le capitaine avait mis l’OL sur les bons rails.


Video OneFootball


L’OL n’a pas tué le match

Malheureusement, dans un stade breton qui ne réussit décidément pas au club lyonnais, la machine s’est enrayée, notamment durant le deuxième acte. Pourtant, même en étant dominé au retour des vestiaires face à la réorganisation rennaise, l’OL maitrisait son sujet. Avec quelques difficultés certes à force de reculer et de ne pas tenir le ballon, mais sans forcément être mis en danger. D’ailleurs, ce sont avant tout les Lyonnais qui ont eu les plus belles occasions de tuer le match, plus qu’un Stade Rennais capable de relancer cette rencontre. C’est certainement là où le bât blesse. On sait que cet OL ne tient parfois qu’à un fil et qu’il ne pourra pas faire des exploits toutes les semaines. Alors, un peu de réussite offensive ne serait pas de trop pour se mettre définitivement à l’abri dans un match comme celui de dimanche. Et les situations, les Lyonnais les ont eues.

Juste avant la mi-temps avec ce long rush de Khalis Merah, qui est finalement venu buter deux fois de suite sur Brice Samba (42e). Le difficile apprentissage du haut niveau pour le jeune milieu À 2-0 à la mi-temps, le coup de massue aurait certainement été total pour les Rennais. Tout autant que si Adam Karabec, en vrai gaucher, avait réussi à mieux gérer sa situation juste après l’heure de jeu. Le Tchèque avait tout bien fait en éliminant son défenseur dans la surface, mais le pied droit n’est pas son fort et le numéro 7 a buté sur Samba, qui a maintenu en vie les siens. À force de ne pas concrétiser, l’OL en a payé le prix, avec notamment certaines décisions arbitrales.

Des décisions arbitrables qui plombent tout

Après la rencontre, il n’y en avait presque que pour les choix de Rudy Buquet dans les rangs de l’OL. À raison, puisqu’une fois encore, le club lyonnais n’a pas forcément vu l’arbitre central et la VAR les aider. Dès la 18e minute, avec cette décision quasiment incompréhensible de ne pas expulser Anthony Rouault suite à sa semelle sur le tibia de Khalis Merah. Un choix qui a provoqué la colère de Matthieu Louis-Jean au coup de sifflet final et cela peut s’entendre. Tout comme celui de crier à une certaine injustice en voyant le rouge infligé à Tyler Morton.

Sur ce coup, il y a peut-être un peu plus de débat, car la faute de l’Anglais peut être considérée comme une faute d’antijeu, même si un jaune aurait été plus logique. Cela aurait-il empêché à l’OL de couler dans les grandes largeurs ? Très certainement. Après avoir fait le dos rond pendant trois-quarts de la rencontre, la formation rhodanienne a pris l’eau avec la sortie de l’ancien milieu de Liverpool, moins en vue qu’en août, mais toujours aussi précieux dans l’équilibre. Un bloc qui a volé en éclat suite à son exclusion.

Un coaching raté

En jouant à dix contre onze, l’OL a vite pris l’eau et les plans de Paulo Fonseca en ont aussi pris un coup. Quelques secondes avant le rouge de Morton, le Portugais avait choisi de faire entrer Pavel Sulc à la place de Khalis Merah pour occuper le front de l’attaque et apporter un danger nouveau. Cela n’a même pas eu le temps de se mettre en place, le Tchèque étant poussé à avant tout défendre en infériorité numérique. Et comme souvent, le choix de faire un changement défensif juste après l’égalisation de Rennes n’a pas porté ses fruits et a rappelé certains mauvais souvenirs comme celui d’Old Trafford avec les entrées ratées de Caleta-Car et Abner.

Ruben Kluivert est fautif sur les deux derniers buts bretons, tandis que le Brésilien, à bout de souffle, trainait sa peine et n’a pas été remplacé. Pour voir les premiers pas de Martin Satriano, il faudra patienter jusqu’à Angers vendredi, mais la tour de contrôle uruguayenne n’aurait peut-être pas fait de mal à un moment de la partie, tandis que Rachid Ghezzal a eu du mal pour son retour à l'OL. Au regard du coaching d’Habib Beye dans le camp adverse, il y a de quoi avoir des regrets aussi de ce côté-là.

Lihat jejak penerbit