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·19 Desember 2024
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Pour la troisième année consécutive, l’Amiens SC va devoir croiser le fer avec Thaon-les-Vosges, pensionnaire de National 3, pour avoir le droit de poursuivre son aventure en Coupe de France. Et alors que le club picard s’était laissé surprendre fin 2022, Siaka Bakayoko sait que le moindre relâchement pourrait à nouveau coûter cher à son équipe. Entretien.
Que ce soit le championnat ou la Coupe de France, on est dans le même état d’esprit chaque semaine. C’est marrant de rejouer le même adversaire pour la troisième année consécutive, sachant qu’il nous a mis en difficulté les deux fois. Cela va être un bon match et il faudra mettre l’intensité nécessaire pour en ressortir victorieux.
C’est une compétition mythique. Tous les ans, on voit des petites équipes qui battent de grosses équipes. C’est vraiment une belle compétition. C’est aussi excitant de savoir qu’on peut jouer une Ligue 1 à un moment donné. Maintenant, la motivation sera la même contre une National 3. Si j’ai la chance de jouer, je vais donner mon maximum.
C’est dur pour tout le monde. Si je parle des jeunes, on essaie de s’adapter. Depuis le centre de formation, on nous prépare aussi à ce genre de match. En réserve, on a l’habitude de jouer contre des équipes de National 2 ou National 3. On sait aussi, qu’en Coupe de France, ce genre d’équipe donne tout sur un match. Ce sont des matches à élimination directe. C’est vraiment à nous d’être à fond pour battre ce genre d’équipe.
Qu’importe le match, à chaque fois le coach m’aligne, j’essaie de montrer que je peux être une valeur sûre pour les prochains matches. Si je suis amené à jouer, j’espère pouvoir montrer de quoi je suis capable. J’ai vraiment envie de gratter du temps de jeu et faire mes preuves.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport