Stade Rennais - Habib Beye vante la condition physique "presque stratosphérique" de ce joueur du SRFC | OneFootball

En conférence de presse, ce vendredi, Habib Beye a souligné l'évolution impressionnante de Seko Fofana depuis son arrivée en hiver dernier.

Milieu de terrain confirmé de Ligue 1, Seko Fofana avait fait le choix de revenir dans l'Hexagone en hiver dernier, après une exile d'un an et demi en Arabie saoudite. La deuxième partie de saison de l'ancien lensois (112 matchs, 21 buts, 12 passes décisives) s'est avérée compliquée, surtout sur le plan physique, où Fofana semblait avoir perdu les qualités qui l'ont porté lorsqu'il évoluait dans l'Artois.

Beye époustouflé par Fofana

Pour la première victoire rennaise en championnat face à l'OM (1-0, notes et analyse), Seko Fofana a rendu une excellente copie au milieu de terrain. Une prestation qui a grandement satisfait l'entraîneur breton Habib Beye. Le coach du Stade Rennais a livré quelques détails de son retour au plus haut niveau, en conférence de presse, ce vendredi. "Seko a sorti des données athlétiques presque stratosphériques, clairement, en termes de haute intensité (sprints au-dessus de 25 km/h), de variabilité des courses et des changements de rythme qu'il a été capable d'avoir", a relevé le technicien du SRFC.

Il poursuit : "Il y a une énorme progression par rapport à l'an passé, maintenant ce que je lui dis aussi, c'est qu'il faut qu'il se lâche offensivement pour être encore plus impactant sur les appels profonds de la deuxième ligne, sur la capacité à porter le ballon et venir percuter, de se retrouver en situation de frappe, car c'est aussi ça le jeu de Seko. Je pense qu'il a repris beaucoup de confiance sur l'aspect athlétique et maintenant, il va reprendre beaucoup de confiance dans son jeu, a poursuivi Beye. Ce qui va l'amener à prendre encore plus de risques, et dans un système comme le nôtre (3-5-2 voire 3-4-2-1), il va falloir que ces relayeurs ou demi-couloirs apportent énormément offensivement pour avoir plus de menace", a déclaré Habib Beye.