Stade rennais - PSG : Pour Rennes l’important ce n’est pas la chute, mais l’atterrissage | OneFootball

Battu 1-4 à domicile hier, le Stade rennais a fait douter le Paris Saint-Germain un petit moment, et peut pour sa fin de saison tirer du positif de cette lourde défaite au (…)

Battu 1-4 à domicile hier, le Stade rennais a fait douter le Paris Saint-Germain un petit moment, et peut pour sa fin de saison tirer du positif de cette lourde défaite au score.

La haine de la défaite est inhérente à chaque sportif de haut niveau, mais elle n’était peut-être pas ce qui prédominait chez les Rennais hier soir au Roazhon Park. Avec trois buts d’écart au score, le club breton n’est pourtant pas passé à côté de son match. Ultra-dominé en première période et notamment en début de rencontre par un PSG en gérance entre ses deux matchs de Ligue des Champions, le SRFC a réagit en seconde période.

La courbe de possession (à 80% pour Paris dans les 45 premières minutes) s’est stabilisée et les occasions se sont faites plus nombreuses, jusqu’au quadruple changement de Luis Enrique qui a rappelé à Rennes le monde qui le séparait du leader de Ligue 1. Voir entrer Dembélé, Mendes, Vitinha et Kvaratskhelia après une heure de jeu est ce qu’on peut appeler un coup de massue lorsqu’on vient de réduire le score et qu’on a eu l’occasion d’égaliser plusieurs fois.

Après Doué en première période, l’ancien du club Ousmane Dembélé a donc été celui qui a enfoncé le clou pour définitivement entériner la victoire parisienne, et alourdir la marque, un poil sévère au vu du match. « Tout n’est pas à jeter, on a montré un bel état d’esprit. On va vite repartir au boulot car la semaine prochaine on a un gros match aussi. On est déçu mais aussi fiers de l’état d’esprit », analysait en zone mixte Adrien Truffert.

« On a montré de belles choses. On est en train de construire quelque chose de positif », abondait Lillian Brassier, tandis que son coach Habib Beye saluait l’ambition affichée par ses joueurs. Il y en a eu pour une équipe au niveau de jeu encore loin des standards européens, mais en progression. La « dynamique positive » tant rappelée par Beye pourrait même ne pas être impactée après cette deuxième défaite en six matchs.

L’entraineur rennais ne voulait pas considérer ce match comme bonus, mais comme souvent pour l’adversaire de Paris, le week-end se termine sans point. Malgré cette nouvelle chute, l’atterrissage pourrait encore se faire en douceur pour le Stade rennais avant la trêve, après un match à Lens déjà attendu.