Steve Savidan : « Bordeaux, c’est un exemple parmi tant d’autres, et la catastrophe est devant nous » | OneFootball

« Tu as une très grosse masse salariale, et tu n’as parié depuis une vingtaine d’années que sur une seule rentrée d’argent, un peu plus les deux tiers de ton budget, les droits TV. Alors, quand ça monte, c’est très bien, quand ça descend, tu peux rectifier, mais quand ça se casse la gueule, c’est compliqué […] C’est bien de faire des paris quand tu as un bon jeu… Si tu n’as pas l’habitude de gagner un minimum et d’avoir les reins solides derrière pour réalimenter… Bordeaux, c’est un exemple parmi tant d’autres, et la catastrophe est devant nous, honnêtement. Je pense que Bordeaux est l’un des gros premiers qui s’est cassé la figure, et ça va arriver prochainement ».

« Il y a un virage qui a été pris début des années 2010 où les directeurs sportifs ont été indexés aussi pour le salaire, aussi sur le trading. Il y a beaucoup de DS qui sont indexés sur les allers-retours. Donc déjà, je trouve que ça fausse un peu le truc. L’exemple, c’est un peu comme avec notre Président de Ligue. S’il est indexé sur ce qui est son travail, de faire rentrer de l’argent, mais en plus tu as un pourcentage sur le CA qui rentre, ça ne peut pas coller. Tu es payé pour le travail que tu fais, et en plus tu es payé en commissions de ce que tu dois ramener. Ça ne marche pas. C’est ce qui se passe dans les clubs. Tu as des gens qui sont là pour faire leur métier et peu importe leur salaire, mais à la fois ils sont rémunérés et commissionnés sur les transactions qui vont se faire dans ton club, en aller et en retour ».

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