Un dirigeant d'un cador européen se lâche, le Real Madrid fracassé ! | OneFootball

Le président d'une très grosse écurie italienne vient de faire une sortie fracassante à propos du Real Madrid. Il dénonce une injustice, autant à travers les instances qui dirigent le foot, et qui valident les bilans financiers des clubs chaque année, dans chaques championnats, que dans les droits TV dont bénéficient les équipes de Serie A.

Le président et directeur général de l'Inter Milan, Giuseppe Marotta en avait visiblement gros sur la patate. Les clubs italiens désavantagés ? Pour lui, il est clair que l'Italie n'est pas logé à la même enseigne que l'Angleterre ou l'Espagne, et les conséquences se répercutent directement sur la Serie A, qu'il juge aujourd'hui impuissante et pas assez armé pour rivaliser avec ses adversaires européens. Une situation qui ne pourra pas durer éternellement...

Beppe Marotta tacle le Real Madrid !

Aux commandes de la Juventus de 2010 à 2018, Marotta dirige aujourd'hui le rival intériste. Ce mardi, il s'est présenté devant la presse, et a expliqué pourquoi les clubs italiens avaient tant de difficultés, tout e glissant un petit tacle au Real Madrid. « Le nôtre (Serie A), est un mercato limité. Le Real Madrid a acheté Mastantuono pour 60 millions d'euros. Les équipes italiennes, si elles achètent un joueur de 2005 ou 2006, peuvent atteindre un maximum de 30 à 35 millions d'euros. Les grands clubs italiens doivent recourir au trading de joueurs ; sans plus-value, il est impossible de présenter un bilan satisfaisant. C'est la différence entre l'Italie et la Premier League. Nous avons vendu les droits à l'étranger pour 200 millions d'euros, eux pour 3 milliards d'euros.

Une grande différence qui selon Marotta, a un impact immédiat sur la gestion à suivre pour l'ensemble des dirigeants italiens. « Dans les années 2000, il était rare de voir des clubs vendre des joueurs. Aujourd'hui, sans nous concentrer sur les gains en capital, nous ne serions pas en mesure de faire des comptes adéquats. C'est une grande différence, et c'est aussi dû au fait que leurs droits de télévision à l'étranger ont été vendus à 10 fois le montant pour lequel nous les avons vendus. » Et selon lui, inverser cette tendance risque d'être difficile. « Le problème est que la trajectoire est toujours en descente avec notre football. Nous sommes une ligue de transition, nous ne sommes plus « el dorado » comme nous l'étions dans les années 2000. Aujourd'hui, les grands footballeurs viennent ici à 40 ans. »

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