Un flop absolu de Manchester United aurait pu rejoindre le Bayern cet été, l'incroyable révélation ! | OneFootball

Considéré comme étant l’un des pires joueurs de l’histoire de Manchester United, un Brésilien pourtant considéré comme un immense crack à ses débuts aurait pu voir sa carrière redécoller après une bonne saison en Espagne et un intérêt concret de la part du Bayern Munich. Il a finalement choisi la stabilité pour lui et ses proches.

À Manchester United, mis à part quelques éclairs de génie lors de ses premiers mois en Premier League, Antony restera, pour beaucoup, l’un des pires transferts de l’histoire du club. Pourtant, l’ailier brésilien a réussi un petit exploit, celui de regagner de la valeur sportive au point d’attirer l’attention d’un géant européen, et pas n’importe lequel. Après une saison pleine en Liga sous les couleurs du Real Betis Balompié, le Bayern Munich a, lui aussi, tenté sa chance pour le faire venir en Bundesliga.

Kompany le voulait, un appel aurait pu tout changer

Cet été, le club bavarois a perdu coup sur coup Leroy Sané et Kingsley Coman, respectivement partis à Galatasaray et Al-Nassr. Un double départ qui a fait du poste d’ailier une urgence absolue pour Vincent Kompany. Le technicien belge a été séduit par le rendement d’Antony et ses 14 buts et passes décisives en 26 apparitions entre le championnat et la Ligue des Champions. Au point de décrocher son téléphone en personne pour appeler le joueur, un moment qui a profondément marqué l’ancien Mancunien. «Pour être tout à fait honnête, ça m'a vraiment secoué», a-t-il confié lors d’une interview avec Globo Esporte. «On parle d'un géant mondial, le Bayern Munich, où un entraîneur avec un tel palmarès, Kompany, m'appelle. On discute, il est très poli, il me dit qu'il a toujours beaucoup aimé mon jeu, et il était 23h, un peu après 23h. Que je le veuille ou non, cela m'a vraiment marqué. Grâce à la grandeur du club, à la grandeur de l'entraîneur, et à la façon dont il m'a abordé, dont il m'a parlé.»

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L’argument de la famille a fait la différence

Pourtant, malgré cet appel, Antony n’a pas cédé aux sirènes de l’Allemagne, le Brésilien et sa famille s’étant épanouis à Séville, où le Betis l’avait accueilli en prêt. Fin 2024, il s’était fiancé à Rosilene Silva, quelques mois après la naissance de leur fille, lui qui était déjà père d’un petit garçon, Lorenzo, aujourd’hui âgé de cinq ans. Le clan Antony s’était rapidement installé en Andalousie, tombant amoureux de la ville et de son atmosphère. Dès le début, le joueur affirmait vouloir rester au Real Betis une fois le prêt terminé. Le problème était d’ordre financier et risquait de tout faire capoter. Le club espagnol craignait de ne pas pouvoir assumer un transfert aussi lourd, mais Antony a tenu bon, refusant d’autres propositions. «Ma famille a aussi beaucoup pesé dans ma décision», explique-t-il. «Il s'agit de protéger mes enfants. Lorenzo adore cet endroit, il adore Séville. Pendant nos vacances au Brésil, sans rien savoir, il demandait sans cesse : "Papa, quand est-ce qu'on rentre en Espagne ?"» Finalement, le Betis a trouvé la solution et Antony, lui, a été récompensé de sa patience. Resté en Andalousie, il a repris la saison 2025-2026 exactement là où il avait terminé la précédente. En seulement onze rencontres toutes compétitions confondues, il a déjà huit buts et passes décisives à son actif.

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