« Un quasi sans-faute » : Jean-Louis Tourre (RMC) conquis par Bruno Genesio après LOSC – AS Monaco | OneFootball

Lancé dans sa deuxième saison à la tête du LOSC, Bruno Genesio a vu son travail être salué par Jean-Louis Tourre. Ce dernier juge que le technicien a surpassé son homologue dimanche.

La deuxième journée de Ligue 1 était le théâtre d’une belle affiche entre le LOSC et l’AS Monaco ce dimanche, affiche remportée par les Dogues (1-0) grâce à une réalisation inscrite par Olivier Giroud (90+1′) dans le temps additionnel. Bruno Genesio engrangeait ainsi son sixième succès en huit réceptions de l’AS Monaco, dont deux au LOSC, toutes équipes confondu

Cette série est loin d’être anodine pour Jean-Louis Tourre, qui a jugé que la victoire des Dogues était en (grande) partie due au bon travail réalisé par le technicien lillois : « Pour moi, c’est (Bruno) Genesio qui gagne le match face à (Adi) Hütter », a-t-il estimé ce dimanche, sur les ondes de la radio RMC.

Tirer le meilleur de son équipe

Le journaliste, désormais chroniqueur sur l’émission l’After Foot, a souhaité mettre en valeur les qualités démontrées par Bruno Genesio. La première étant de bonifier son effectif : « Il fait un truc que chaque entraîneur devrait être capable de faire, c’est à dire tirer le meilleur de son équipe. C’est un truc sur lequel doit être impactant un coach. Il n’a peut-être pas les meilleurs joueurs à chaque poste, mais chaque joueur sort individuellement un très bon match à son niveau. Lui, il a tiré le meilleur de son groupe et ça, (Adi) Hütter ne le fait pas », a-t-il souligné, profitant de l’occasion pour piquer le Monégasque.

Jean-Louis Tourre salue également son impact à la pause : « J’ai senti son équipe (le LOSC) progresser tout au long du match. Après la causerie et la mi-temps, en début de deuxième période, Lille a complètement marché sur Monaco qui a été éteint, s’est-il exclamé. Monaco a fait du coaching et il s’est encore adapté en faisant entrer (Nabil) Bentaleb. Je trouve que c’est un quasi sans-faute pour (Bruno) Genesio », a-t-il applaudi.

Présent autour du plateau, Daniel Riolo ne pouvait qu’acquiescer. Ce dernier mettait quant à lui en lumière les capacités d’adaptation démontrées par Bruno Genesio depuis le début de la saison, qui fait mieux que son prédécesseur américain : « Jouer avec (Olivier) Giroud, il faut s’adapter à ses qualités. C’est ce que son entraîneur n’avait pas fait aux États-Unis, parce qu’il y avait de l’extrasportif mais aussi du sportif. Il pratiquait un jeu en profondeur qui ne lui allait pas du tout, mais pas du tout. Dans les missions confiées à (Bruno) Genesio, il y avait aussi celle qui était de trouver la meilleure façon d’utiliser (Olivier) Giroud. Sur les deux premiers matchs, il le fait bien. C’est positif et ça se voit », a ainsi jugé, pour conclure, l’éditorialiste. Olivier Giroud a déjà fait trembler les filets à deux reprises, le tout en deux matchs, ce n’est sans doute effectivement pas pour rien.