Le Journal du Real
·20 April 2025
Valeur et temps de jeu en baisse, Camavinga doit réagir

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·20 April 2025
Son but victorieux à Vitoria, un sublime coup de canon, a offert trois points cruciaux au Real Madrid. Un éclair de génie qui pourrait marquer un tournant… mais qui masque une réalité plus délicate. Comme l’indique AS, la valeur marchande de Camavinga a chuté de 30 % cette saison. Elle est désormais estimée à 70 millions d’euros par Transfermarkt. Le retour en forme de Dani Ceballos, jugé « indispensable » par certains observateurs espagnols, complique encore davantage la situation du Français, devenu un titulaire par intermittence.
Pour sa quatrième saison à Madrid, Camavinga connaît sans doute la plus frustrante. À 22 ans, il était censé incarner la relève au milieu, dans le sillage des départs annoncés de Kroos et Modrić. Mais il alterne les coups d’éclat et les passages à vide. Lors de ses trois dernières titularisations, il a écopé de trois cartons jaunes et d’une expulsion – notamment à Londres face à Arsenal, où il a laissé son équipe à dix en toute fin de match, sur un geste d’humeur évitable.
La première partie de saison a été marquée par plusieurs blessures : une entorse juste avant la Supercoupe d’Europe, suivie d’autres pépins physiques, l’ont tenu éloigné des terrains à trois reprises. Résultat : seulement 1 887 minutes jouées en 33 matchs cette saison, bien en deçà des 2 780 minutes en 46 matchs de la saison passée. Et encore plus loin des 3 551 minutes accumulées en 2022-2023, où son repositionnement en latéral gauche l’avait rendu indispensable.
Il ne reste plus que quatre matchs au Santiago Bernabéu cette saison. Selon AS, ces rencontres feront office de « plébiscite » pour le public madrilène, encore marqué par l’élimination en Ligue des champions. Suspendu pour le match retour contre Arsenal, Camavinga devra convaincre sur le terrain qu’il mérite toujours la confiance de Carlo Ancelotti – et taper dans l’œil du prochain entraîneur. D’autant que la finale de la Coupe du Roi approche… et que les places sont chères dans l’entrejeu.
LEO JOBERT