Vallejo : "Je ne peux pas en vouloir à Ancelotti" | OneFootball

Jesus Vallejo s’est entretenu avec El Chiringuito. L’Espagnol parle du Real, des joueurs qu’il a côtoyés là-bas et de ses objectifs pour la suite de sa carrière.

Le défenseur Jesús Vallejo a quitté le Real Madrid cet été pour rejoindre Albacete, une équipe de deuxième division espagnole. Dans une interview accordée à El Chiringuito, il revient sur son passage difficile dans le club madrilène, avec lequel il n’a quasiment pas joué, enchaînant de nombreux prêts.

"Mon objectif maintenant est de continuer à profiter de mon métier, à rivaliser et à jouer. Mes cinq ou six premières semaines à Albacete ont été incroyables. Avec l'équipe, l'idée est de faire un petit pas en avant... et de voir jusqu'où ça nous mènera. Je me sens très bien ici. Ça fait environ six semaines que je suis ici et, honnêtement, j'ai été très bien accueilli. Les gens sont très chaleureux et la philosophie du club correspond très bien à ce que je recherchais", a commencé le joueur de 28 ans.

"Je savais qu’au Real, ce serait difficile de jouer, mais j'ai toujours eu l'espoir qu'en étant présent, méthodique, discipliné, sans faire mauvaise figure, avec le maximum d'énergie… je finirais par jouer. Bien sûr, je savais que ce ne serait pas facile, que c'était le Real Madrid. Mais à cause de blessures ou pour d'autres raisons, mon heure pouvait arriver. Et je pense que lorsque mon tour est venu, j'étais concentré et connecté au jeu, et c'est grâce à ce travail quotidien", explique Vallejo, avait d’annoncer que c’est lui qui a décidé de partir en prêt durant toutes ces années.

"J'aurais facilement pu rester au Real"

"J’ai aussi été prêté (Wolves, Grenade). J'aurais facilement pu rester en équipe première du Real Madrid, mais j'ai décidé de partir. Je pense que sans cette aspiration quotidienne à la compétition, je n'aurais pas pu évoluer dans un club comme celui-ci. Si j'étais venu ici juste pour passer le temps, j'aurais peut-être choisi une autre destination qu'Albacete aujourd'hui, non ? J'arrive ici avec un enthousiasme débordant, car je n'ai jamais déconnecté du football à Madrid".

On lui demande alors si’l en veut à Carlo Ancelotti de n’avoir jamais compté sur lui : "Non, pas du tout. Je sais qu'il était dans une situation très compliquée. Être entraîneur du Real Madrid implique beaucoup de pression. Il l'a déjà dit en conférence de presse : son objectif n'était pas de donner du temps de jeu aux joueurs, mais de faire gagner l'équipe. Et je le comprends", déclare-t-il.

Photo Gonzalo Arroyo Moreno / Getty Images

Parmi les joueurs du vestiaire qui l’ont le plus soutenu, il cite : "Carvajal, Nacho et Lucas Vázquez. J'ai passé beaucoup de temps avec eux et ils m'ont beaucoup aidé. Ils ont aussi souffert d'un temps de jeu limité et de blessures. Dani, malgré sa blessure, a montré l'exemple. Il avait les qualités d'un excellent coéquipier, et je suis toujours en contact avec eux".

Son entrée contre City

Dans l’esprit de nombreux fans, c’est son entrée face à City qui a le plus marqué : "J'ai cette image, oui. J'étais concentré et les dix minutes ont été intenses, mais ce n'était pas non plus une performance parfaite. Ce n'était que quelques minutes. Je pense avoir fait de meilleurs matchs avec le Real que ce jour-là."

Il donne alors le nom de lui qui l’a le plus épaté à l’entraînement : "Rodrygo, grâce au type d'entraînement que nous avons suivi, dans des espaces restreints. Il est très fort. C’était le plus talentueux dans les petits espaces. Le meilleur défenseur ? Je pense que Sergio Ramos est le plus complet. Il avait le don de passer le ballon dans les airs, entre autres qualités : bon positionnement, profil, courage… Il m'a beaucoup aidé. Grâce aux numéros, j’étais assis à côté de lui dans le vestiaire."

Vallejo a aussi quelques mots pour Vinicius Junior, et Mbappé qu'il a côtoyé une saison : "Vini est un joueur très explosif, toujours à défier ses adversaires, et ça a un impact énorme. Il a besoin d'adrénaline. Mbappé… j'ai été surpris de voir à quel point il parlait si bien espagnol dès le début. Et puis, sur le terrain, il est aussi incroyablement rapide".