Xabi Alonso a expliqué à Vinicius pourquoi il serait remplaçant | OneFootball

Pour la deuxième fois de la saison déjà, Vinicius n’était pas titulaire au coup d’envoi. Un statut complètement chamboulé pour le Brésilien qui provoque des nombreuses réactions.

Sur les quatre dernières années, jamais Vinicius Junior n’avait débuté un match comme remplaçant sur décision technique de son entraîneur. Mais depuis l’arrivée de Xabi Alonso, tout a changé. Le technicien n’a aucun mal à chambouler la hiérarchie qui était solidement établie avant sa prise de fonctions et certaines cadres en font les frais.

Comme face à Oviedo, l’attaquant brésilien est entré en cours de rencontre ce mardi face à l’olympique de Marseille, remplaçant Rodrygo sur le côté gauche de l’attaque. Un rôle de dynamiteur en sortie de banc qu’assume assez mal Vinicius Junior, lui qui n’avait jamais eu à se soucier de ça ces dernières saisons.

Après le match face à l’OM, remporté 2-1 par les Merengues, Xabi Alonso a évidemment été assailli de questions en salle de presse sur cette seconde mise au banc du numéro 7. "Il y aura du temps de jeu pour tout le monde. Personne ne jouera tous les matchs et personne ne doit se sentir offensé de ne pas débuter un match. Nous avons besoin de tout le monde car le calendrier est très exigeant", a déclaré le Basque, avant de souligner que Vinicius avait "fait une excellente entrée en jeu".

Turn-over et méritocratie

Avec ces propos, l’entraîneur insiste sur le fait que personne n’est indiscutable à ses yeux. Difficile tout de même d'imaginer un tel principe appliqué à d’autres cadres du vestiaire, comme Mbappé ou Tchouaméni, par exemple. Mais mis à part ces quelques exceptions que Xabi n’abordera pas, la méritocratie est l’un des piliers de son projet.

Les journalistes de l’émission El Chiringuito se sont renseignés sur le cas Vinicius Junior et ont appris que Xabi avait échangé avec le Brésilien juste avant de le laisser sur le banc contre Marseille. "Son argument ne portait pas sur le mérite, mais sur la volonté de répartir le temps de jeu entre tous", se serait justifié Alonso auprès du numéro 7. Pas sûr que Vinicius ait été convaincu par cette explication…