« 2026, ça va arriver, c’est inévitable », Topuria dissipe les doutes sur son combat au Bernabéu | OneFootball

Dans la nuit de samedi à dimanche, se tenait l’UFC 317, véritable cerise sur le gâteau de cette « International Fight Week ». Et en main event, en tête d’affiche de cette carte, se trouvait un Hispano-Géorgien fanatique du Real Madrid : Ilia Topuria.

Après avoir fait plier l’icône Alexander Volkanovski pour la ceinture des Featherweight, suivi de Max Holloway lors de sa défense. L’invaincu Ilia Topuria a pris le risque de monter de catégorie afin de devenir le dixième double champion de l’histoire de l’organisation.

Mais face à lui, se trouvait une autre légende de ce sport, en la personne de Charles Oliveira. Qu’importe pour le désormais Madrilène. Car ce dimanche matin (heure française), il n’aura fallu que d’un round à Ilia Topuria pour terminer le Brésilien.

Ilia Topuria est clair pour le Bernabéu

Une performance XXL, un run historique… enfin, pas pour El Matador qui pense déjà à un défi davantage immense. Et le Real Madrid dans tout ça est plus que concerné. Car en après-combat, Ilia Topuria n’a pas fait dans la dentelle au micro de Marca : « 2026, Santiago Bernabéu, ça va arriver, c’est inévitable. Ce serait comme un match de Ligue des champions : l’Espagne, la Géorgie, tous les Anglais (pour Paddy Pimblett). Ce serait le chaos ».

Le Géorgien de sang mais Espagnol de cœur aime Madrid. Il compte bien rendre tout ce que la ville et la Casa Blanca lui ont donné. Preuve à l’appui, pour la première fois de sa jeune carrière, Ilia Topuria a quitté Alicante pour se préparer dans la capitale ibérique. Amoureux de ce pays, El Matador met toutes les chances de son côté pour convaincre Dana White d’amener l’UFC en terre ibérique. Et qui plus est au Bernabéu.

Un événement difficile à organiser

Maintenant, la balle est dans le camp de l’organisation états-unienne… mais aussi et surtout du Real Madrid. D’un côté, si les aficionados d’Ilia Topuria souhaitent voir El Matador combattre chez eux, ces derniers devront surement veiller bien tard. Car oui, hormis si tu te nommes Turki Al-Sheikh, une défense de ceinture à l’UFC se calque sur le fuseau horaire d’outre-Atlantique. Soit à peu près 3-4 heures du matin.

Il est en effet impensable pour l’UFC de mettre sur le ring leur nouvelle poule aux œufs d’or dans une simple « Fight Night », comme c’est par exemple le cas à Paris. Donc cela pose aussi problème au Bernabéu de par les conflits d’intérêts qu’un tel événement engendrerait au vu de l’horaire tardif.

Alexis Gallot