À la rencontre des “Enfants du charbon”, supporters du FC Montceau-Bourgogne | OneFootball

Avant le match de coupe de France face au FC Montceau-Bourgogne, nous avons échangé avec les membres des “Enfants du charbon”, supporters du FCMB. On a évoqué avec eux la saison de leur club et le match face au MHSC.

Parle-nous de l’histoire des supporters à Montceau et de votre groupe.

À Montceau, il y a toujours eu plus ou moins des groupes de supporters actifs. Ça a commencé dans les années 80 lorsque le club était en D2 puis dans les années 90 avec la création des Ultras Reds Killers alors que le club évoluait en DH (maintenant R1). Pour finir, dans les années 2010 a été créé les Enfants Du Charbon. Ce nom rend hommage à l’histoire de notre ville qui a été une cité minière. Le club jouait alors en CFA (maintenant N2).

Quelles sont les valeurs du groupe et la façon d’animer la tribune ?

Les valeurs qui animent le groupe sont la solidarité et la fierté. Depuis la descente en R1, il y a deux ans, il y a eu pas mal de pertes dans le groupe pour diverses raison donc animer la tribune est de plus en plus compliqué. Mais nous faisons de notre mieux avec des chants, des drapeaux. Contre Montpellier, nous espérons que nos rangs seront renforcés.

Quelles ont été les plus grosses rencontres que vous avez pu vivre ?

Je pourrais commencer par le parcours en coupe de France en 2007 où nous étions allés en demi finale contre Sochaux. Nous avions perdu en prolongations. Je pense également aux matchs contre Strasbourg et Grenoble à l’époque où ils étaient alors en CFA où il y avait une ambiance de folie. Comment ne pas penser aux derbys contre nos ennemis de Gueugnon notamment un cinq à zéro à la maison il y a quelques années : c’était le feu.

Quelle image avez-vous sur les Ultras pailladins ?

Nous avons une très bonne image de la Butte Paillade. C’est un groupe historique de la scène ultras en France. C’est un groupe très inspirant pour nous et nous apprécions particulièrement le chant “Je t’aime plus que la coca**ne” que nous reprenons régulièrement en tribunes.

Comment se passe la saison en R1 du FCMB ?

Elle se passe très bien pour le moment. Nous sommes deuxièmes et toujours invaincus. Nous espérons que l’équipe sera à la lutte pour la montée jusqu’à la fin de saison. Je pense que la plus grosse force de ce groupe c’est le collectif soudé. Pour les faiblesses, joker (rires).

Jouer un club de Ligue 2, il y a un engouement particulier pour la ville, votre groupe ?

Évidemment, le MHSC, ce n’est pas un club lambda de Ligue 2. Selon moi c’est un club de Ligue 1 qui n’a rien à faire en L2. Il y a un petit lien particulier avec le MHSC : Yannick Chandioux qui est le coach des féminines à été joueur et coach au FCMB durant de nombreuses années. Cette rencontre fait énormément plaisir, ça devrait ramener énormément de monde. La dernière fois que nous avons joué des club de Ligue 2, c’était en 2015 contre Metz et en 2014 contre Nancy. Cela commence à dater un petit peu.

Un joueur du MHSC dont tu te méfies particulièrement ?

Évidemment quand je pense à Montpellier, je pense forcément à Teji Savanier qui sera l’homme le plus dangereux.

Un petit pronostic ?

Un à un et pourquoi pas une victoire aux tirs au but.

Merci à eux pour le temps qu’ils nous ont accordé et nous leur souhaitons le meilleur pour la suite de la saison.