« A l’aise avec mes choix » : Seko Fofana, l’actionnaire du RC Lens qui sera dans le camp d’en face ce dimanche | OneFootball

Il a porté un football fait d’émotions sous les couleurs du RC Lens et il a été le capitaine emblématique d’une époque dorée pour les Sang et Or. Partis en Arabie Saoudite après la qualification pour la Ligue des Champions de 2023, revenus en Ligue 1 via Rennes l’hiver dernier, Seko Fofana affrontera le Racing pour la première fois depuis son départ après avoir manqué le match de mars dernier perdu 1-0 par son équipe à Bollaert sur blessure.

Forcément un moment un peu particulier. Car Seko Fofana a vécu des émotions fortes avec le RC Lens au point qu’il s’est engagé auprès du club au moment de son départ. Il en est devenu actionnaire minoritaire et l’est toujours, même s’il a démissionné de son rôle d’administrateur peu de temps après son arrivée en Bretagne.

Sur son statut d’actionnaire minoritaire du RC Lens : « Ce n’est pas un business »

Une situation qui ne l’empêchera pas de jouer face à Lens ce dimanche soir. Même si elle peut dérouter. On se souvient d’ailleurs de la banderole cinglante sortie en Marek en mars dernier, visant Brice Samba, parti pour Rennes en pleine saison, mais aussi l’international ivoirien (ndlr : Un capitaine qui lâche le groupe en pleine saison, un actionnaire qui joue pour un autre club, le football moderne nous donne la gerbe). Le joueur, qui évoque « un match comme un autre » avant le rendez-vous de ce soir, répond aujourd’hui dans les colonnes de L’Equipe : « Je peux comprendre leur réaction, mais j’avais tout donné pour ce club. Quand on me parle de Lens, il n’y a que des moments positifs qui me reviennent, c’est le plus important. Je ne leur en veux pas. Je suis à l’aise avec mes choix et je ne peux qu’être reconnaissant envers Lens ». A propos de sa situation d’actionnaire minoritaire, il complète : « Je suis actionnaire minoritaire à Lens, un acte qui a été posé pour montrer que je voulais donner de la continuité à ce que j’avais fait dans ce club. Et ça m’a permis de rendre ce qu’ils m’avaient donné, de leur montrer mon attachement. C’était une opportunité, j’en suis très content. Pour moi, être actionnaire à Lens n’est pas un business, ce n’est pas pour gagner de l’argent. »