"À Madrid, tout est toujours un drame... le PSG et Chelsea ne se plaignent pas, eux" | OneFootball

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·1 agosto 2025

"À Madrid, tout est toujours un drame... le PSG et Chelsea ne se plaignent pas, eux"

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C’est désormais officiel : le match entre le Real Madrid et Osasuna se jouera comme prévu, le 19 août. Pas de report, malgré les nombreuses demandes.

Le juge unique a rejeté l'appel du Real Madrid et laisse le match fixé à sa date initiale. Xabi Alonso et ses hommes n’auront que 15 jours pour se préparer. Pourtant, tout le monde semblait d’accord pour décaler la rencontre : le Real Madrid, Osasuna, la Fédération (RFEF) et le syndicat des joueurs (AFE). Toutes les parties étaient prêtes à faire un effort. Toutes… sauf LaLiga. Et juridiquement, elle avait les cartes en main. Aucune règle n’impose un minimum de trois semaines de pré-saison aux joueurs. La bataille était perdue d’avance.


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Ce qui agace à Madrid, c’est que LaLiga avait pourtant donné sa parole. En mai dernier, toutes les parties s’étaient mises d’accord sur le calendrier 2025-2026 et LaLiga avait promis à Carvajal et Koke que si leurs clubs allaient jusqu’aux demi-finales de la Coupe du monde des clubs, la première journée serait reportée. Mais Tebas a finalement changé d’avis.

Les joueurs, eux, estiment que trois semaines de préparation, c’est vraiment le strict minimum. Ils comprennent les contraintes et sont prêts à faire des efforts, mais pas au point d’enchaîner sans prépa. Malgré tout, le juge unique a mis plus de quinze jours pour rendre son verdict : il n’y aura pas de report.

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Getty Images / Icon Sport

Ce vendredi, dans l’émission La Tribu, plusieurs journalistes ont réagi à cette décision, et les avis sont partagés. Miriam Gamo d’abord : "Nous verrons si cela ne crée pas un précédent. Peut-être que lors de la prochaine édition (du Mondial des Clubs), le Barça jouera, la même chose se produira et la décision sera différente. Trois points valent autant maintenant qu'à la fin de la saison et Madrid va arriver à court de temps".

Pour Diego Picó, le fond du problème est ailleurs : "Ce qui est clair, c'est que c'est une décision motivée par la rancœur. Au-delà du fait qu'elle soit plus ou moins juste, si les deux équipes sont d'accord, je ne vois pas pourquoi la Liga refuse".

Carlos Vicente Gómez "Chitu" a résumé la situation d'une petite métaphore : "Nous sommes dans une situation similaire à celle où l'arbitre vous donne un carton. Vous pouvez protester autant que vous voulez, mais il n’y a plus rien à faire. La Coupe du monde fait partie de la saison dernière. Là c'est une nouvelle saison".

María José Hostalrich enchaine : "Le plus raisonnable aurait été de reporter le match si les deux équipes étaient d'accord. Mais à ma connaissance, ça ne viole aucun droit. Ce qui est affecté, c'est la pré-saison, pas la trêve. Le problème, c'est qu'avec le Real Madrid, tout est toujours dramatique. Chelsea et le PSG sont allés plus loin dans la Coupe du monde (en finale), ils vont jouer leur première journée à la date prévue et ne se plaignent pas, eux".

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