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·10 settembre 2025

À Rennes, enfin l’heure du choix à l’OL entre Descamps et Greif ?

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Titulaire lors des trois premières journées, Rémy Descamps a livré des prestations solides avec l’OL. Seulement, Dominik Greif a eu quinze jours de plus pour se familiariser avec son nouvel environnement. De quoi enfin lui permettre d’être lancé dans le grand bain ?

Trois matchs joués, zéro but encaissé. Il y a bien longtemps qu’une telle solidité défensive n’avait pas eu lieu dans les rangs de l’OL. Au contraire, la formation lyonnaise était plutôt pointée du doigt pour sa porosité ces dernières saisons, souvent fatale dans la course aux places d’honneur en Ligue 1 comme lors du dernier exercice. Il faudra bien évidemment voir sur le marathon que représente le championnat de France, mais les joueurs de Paulo Fonseca ont posé de belles bases dans ce début de saison.

La défense est pourtant la même que la saison passée, mais l’effort collectif bien différent. On a pu le voir contre l’OM il y a dix jours, c’est tout un groupe qui travaille ensemble. Cela se ressent donc dans l’appréciation générale défensive. "Je ne dis pas que notre équipe aujourd’hui est meilleure, mais elle est différente. On est plus solidaire, plus concentré. On a beaucoup travaillé sur les moments défensifs durant la présaison", avait souligné Fonseca avant la reprise de la Ligue 1.


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Un mois d’entraînement pour le Slovaque

Cela s’est traduit par trois clean-sheet en autant de matchs disputés. Dans cette belle entame, Rémy Descamps a réussi à tirer son épingle du jeu dans une situation toutefois inconfortable. Promu titulaire après le départ de Lucas Perri et en attendant son remplaçant, le portier français a convaincu le staff lors des amicaux puis à Lens et face à Metz et l’OM. Auteur de quelques parades bien senties, Descamps a lancé un débat qu’on n’attendait pas forcément. Celui du gardien numéro 1 à l’OL en 2025-2026. En posant quatre millions d’euros courant août, le club lyonnais a pourtant clairement indiqué que Dominik Greif débarquait entre Rhône et Saône avec ce statut. Il a pourtant vécu sur le banc les réceptions de Metz et Marseille à Décines.

Un choix guidé par la volonté de se familiariser avec les principes voulus par Fonseca. À savoir un gardien qui participe activement au jeu et touche beaucoup de ballons. Un choix qui pouvait s’entendre avant la trêve internationale. "Il y a un plan de jeu qui est défini par le coach, par le staff. Descamps a vécu toute la préparation et l'a donc assimilé, je peux l’entendre, confiait Nicolas Puydebois après le match de la 3e journée. Greif va devoir s’installer à un moment ou un autre. Il y a la Coupe d’Europe qui arrive bientôt donc il faut qu’il joue pour pouvoir prendre sa place de numéro 1. "Depuis la victoire contre Marseille, dix jours se sont écoulés et Greif a pu en profiter pour se familiariser encore un peu plus avec les demandes de son nouveau coach.

Une concurrence plus néfaste que positive ?

La logique voudrait donc que le Slovaque fasse ses débuts en Ligue 1 dimanche à Rennes. C’est en substance ce qu’avait sous-entendu Fonseca avant OL - Metz. Seulement, Descamps a maintenu son niveau de l’été. Suffisant pour tout remettre en cause ? Les déclarations de Jorge Maciel après la victoire le 31 août dernier laissaient la porte ouverte à cette interrogation. "C’est le seul championnat au monde où le numéro un reste toujours le numéro un, comme si c’était acquis. En France, on ne se pose jamais la question de la concurrence pour les gardiens. Donc oui, la hiérarchie reste ouverte. Ce qu’on attend de tous les joueurs, titulaires ou non, c’est qu’ils s’engagent au maximum pour pousser ceux qui sont en place."

Le déplacement en Bretagne va donner un premier élément de réponse, mais pour le moment, notre consultant Nicolas Puydebois se félicite que l’OL "peut compter sur deux bons gardiens". Toutefois, le flou entretenu peut aussi s’avérer néfaste pour le collectif. Des exemples récents comme au PSG ou au Real Madrid avec une alternance suivant les compétitions avaient montré que ne pas trancher et laisser jouer la concurrence n’aidait pas à la confiance des gardiens. L’OL n’a pas forcément besoin de ça.

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