Abline (Nantes) épate Castro, Gilli (Paris FC) tacle ses joueurs malgré la remontada | OneFootball

Dans le cadre de la 10e journée de Ligue 1, ce mercredi soir, toutes les équipes du championnat s'affrontaient au cours d'un gigantesque multiplex. Et hier, les fans de foot français ont pu profiter d'un joli spectacle. 32 buts en 9 matchs, avec plusieurs matchs exceptionnels, dont celui de Nantes face à Monaco et de Paris FC contre l'OL, qui nous ont offert 14 buts, pour le plus grand malheur des coachs. La mission de Castro et Gilli : régler les quelques soucis défensifs de leurs équipes respectives.

Pour le compte de la 10e journée de Ligue 1, Nantes recevait l'AS Monaco à la Beaujoire, tandis que le Paris FC accueillait l'OL à Jean Bouin. Deux matchs riches en buts, qui ont offert un très joli spectacle. Du côté des Canaris, malgré la défaite et les cinq buts encaissés, Luis Castro s'est montré assez fier de ses joueurs, et notamment de Matthis Abline. En revanche, Stéphane Gilli s'est montré très remonté contre ses joueurs, vis-à-vis de l'aspect défensif, et ce, alors que son équipe est parvenue à réaliser une belle remontada de 0-3 à 3-3 pour accrocher le nul.

« C’est à moi de trouver l’équilibre »

Après la rencontre, en conférence de presse, Luis Castro est revenu sur ce match assez fou, où c'est finalement l'ASM qui a pris le meilleur, et qui s'est imposé cinq buts à trois. Malgré la défaite, il préfère retenir le positif de cette partie. Il est fier du caractère qu'ont montré ses hommes hier soir. « Un peu de frustration. Pour le résultat déjà. Et pour les erreurs qu’on fait dans deux trois aspects du match. On perd notamment des ballons sur des transitions. Contre une équipe comme Monaco, on sait comment ils pressent, les espaces qu’ils aiment prendre. On a besoin d’être plus concentré sur ça. À moi, le coach, de leur faire comprendre. Après, je pense qu’on fait beaucoup de bonnes choses aussi. Il y a la première occasion de Dehmaine (Tabibou) en début de match. Dès l’entame on a pressé, joué et on est allé chercher l’adversaire. Après, une fois mené au score, on perd un peu d’équilibre, car on prend plus de risques. Il y a beaucoup d’occasions des deux côtés. Je n’ai pas regardé les statistiques mais il doit y avoir au moins une vingtaine de frappes (18 tirs pour Nantes, 19 pour Monaco). Ça a été un match offensif des deux côtés. Pour une personne qui aime le foot, c’est beau à voir. Pour un coach, un peu moins (sourire). Mais il y a une chose que je ne veux jamais voir, ce sont des joueurs qui trichent et ne donnent pas le maximum. Aujourd’hui on a perdu, mais on a toujours cherché le résultat, cherché à jouer et à presser. Après, c’est à moi de trouver l’équilibre. Car en Ligue 1, tu ne peux pas faire d’erreurs. »

Castro en a également profité pour vanter les mérites de sa jeune pépite, Matthis Abline. Même s'il n'a pas été décisif, selon lui, c'était bel et bien l'homme du match. « Il s’était déjà procuré pas mal d’occasions, à Toulouse ou à Nice notamment. Je n’aime pas parler individuellement des joueurs, mais, si on regarde le match d’aujourd’hui, je pense que c’est le meilleur joueur du match, dans les deux équipes. Je n’ai pas vu de joueur aussi influent sur cette partie. »

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Stéphane Gilli remonté contre ses joueurs

En revanche, le coach du Paris FC ne s'est pas montré autant satisfait de la prestation de ses joueurs. Ses joueurs ne peuvent plus se permettre de commettre des erreurs comme en deuxième division. En Ligue 1, la moindre défaillance est immédiatement punie. « On prend le premier but sur un ballon du gardien de 52 mètres. Ça déjà, c’est inadmissible. Ce qui m’a dérangé, c’est qu’on sait que Tolisso et les joueurs de deuxième ligne se projettent très bien. Il y a certaines choses qui, pour moi, sont évidentes, comme la concentration. Ce premier but, il est symptomatique. On ne peut pas prendre un but en première division comme ça. » Mené 3-0 au bout de 58 minutes de jeu, les Parisiens ont tout de même réussi à réaliser l'exploit de renverser le match et d'accrocher le nul. Un partage des points qui était alors, assez inespéré à l'heure de jeu. Stéphane Gilli a quand même voulu souligner la force de caractère de son groupe, qui n'a jamais baissé les bras. « Si j’y ai toujours cru ? Oui. Quand je fais les changements, c’est pour amener un plus. Même si à 3-0, je ne pensais pas... Mais au moins marquer un but, essayer d’enflammer ce stade. Après, bien sûr, le carton rouge fait que ça amène aussi ce petit plus. Mais je connais cette équipe. Elle a du caractère. »

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