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·7 novembre 2024

Adrien Thomasson : «Si on se met le feu entre nous, on ne trouvera pas les solutions »

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Battu et muet lors des deux derniers matchs, le RC Lens doit relancer la machine ce samedi à Bollaert contre Nantes. Régulièrement aligné avec Andy Diouf dans le cœur du jeu, Adrien Thomasson ne s’alarme pas.

Lensois.com : Adrien Thomasson, avec le recul, est-ce qu’il était possible de faire mieux contre le PSG ? C’est vrai qu’on peut toujours faire mieux, surtout après une défaite. Après, on a analysé certaines choses. Et c’est sûr que d’avoir encaissé un but rapidement, ça ne nous a pas mis dans de très bonnes conditions. Puis après, on a quand même pas mal subi. Il faut reconnaître que les Parisiens ont été supérieurs à nous sur ce match-là. Mais voilà, c’est comme ça, le match est passé. Il faut justement se servir de ce genre de match contre un adversaire très fort pour bien rebondir lors du prochain match.


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Dix journées sont passées, il n’y a pas le feu au lac. Mais est-ce que, malgré tout, avant Nantes, il n’y a pas une forme de petite pression qui commence à s’installer ? Non, de toute façon, il faut tous les gagner, les matchs. Mais non, il n’y a pas plus de pression que pour un autre match. On sait très bien que c’est un match qui arrive avant une trêve internationale. On va avoir à cœur de bien le négocier, et puis encore plus après deux défaites d’affilée. Donc, à nous de mettre les bons ingrédients. Dans des périodes comme ça, un peu plus creuses, il faut redoubler de concentration, en faire plus. Je pense que ça va être important, parce que ça ne va pas être un match facile, loin de là. Aussi, le fait de jouer à Bollaert, ça doit nous donner un plus. Parce que, si je ne me trompe pas, on reste sur trois matchs sans victoire à domicile.

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Le secteur offensif est un peu décimé. Qui va marquer samedi ? J’aimerais bien vous répondre ! J’espère le plus de joueurs possibles. Mais ce sont les aléas d’une saison. C’est vrai que sur ce match-là, on a un secteur offensif au niveau des attaquants qui est décimé. Mais on doit composer avec, on doit s’adapter. De toute façon, chaque joueur doit être en capacité d’apporter un petit plus offensivement pour se créer des occasions, pour marquer des buts. Ce sera peut-être un peu différent samedi avec les joueurs disponibles. Mais pour moi, que ce soient les défenseurs ou les milieux de terrain, on doit être en capacité de tous marquer des buts. Même si ce n’est pas notre rôle prioritaire. Quand je regarde les matchs, à l’image encore du match d’hier, que ce soit Paris ou Brest, ce sont des milieux de terrain qui ont marqué les buts. Il faut arriver à dépasser notre fonction principale pour pouvoir apporter au collectif.

«On n’est pas sourds»

Avec toutes ces absences, est-ce que ça vous oblige un peu à repenser l’animation ou à voir les choses un peu différemment pour vous mettre, vous, les milieux ou les défenseurs, en meilleure position, où vous vous retrouvez plus facilement en capacité de marquer ? Forcément que pour le match de ce week-end, avec l’effectif qu’on a à disposition, je pense que le coach ajustera certaines choses. Il faut qu’on se projette le plus possible, il faut qu’on ait de la présence dans la surface de réparation, il faut qu’on fasse mal à l’adversaire

Vous n’en avez pas un peu ras le bol qu’on vous parle toujours de ces difficultés en attaque ? Non, mais c’est sûr qu’on n’est pas sourds, on sait très bien ce qu’il se dit. Après, justement, entre nous, ça nous arrive d’en parler, mais on reste quand même assez tranquilles. Parce que si justement on se met le feu entre nous, on ne trouvera pas les solutions. Mais on sent déjà qu’à travers les entraînements, même si on est souvent exigeants, on sent encore plus d’exigence envers nous-mêmes. Et ça passera par là pour moi. Si on marque des buts à l’entraînement, je pense qu’on aura plus de chances d’en marquer le week-end.

Avec la carence de joueurs à vocation offensive sur ce match contre Nantes, est-ce qu’on peut vous imaginer un peu plus haut en position de meneur de jeu ou sur un côté ? C’est le coach qui fera ses choix. Je suis toujours à sa disposition, s’il faut jouer un peu plus haut sur le terrain, je le ferai avec grand plaisir. Mais on a quand même un effectif avec des joueurs de qualité, surtout au poste de numéro 10. Des fois, c’est comme ça dans le foot, il y a des joueurs absents et d’autres joueurs ont l’opportunité de montrer ce qu’ils valent. Peut-être des joueurs qui ont eu un peu moins de temps de jeu jusqu’à présent auront peut-être la possibilité de se montrer, d’être décisifs pour le collectif. Je vois toujours ça comme une émulation saine entre nous dans l’effectif.

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