[Anniversaires] Lassana Diabaté fête son anniversaire ce 21 Août, tout comme Youssouf Assogba, Bernard Zénier et Nambatingue Toko | OneFootball

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de trois anciens passées par les Girondins de Bordeaux : Bernard Zénier, Nambatingue Toko et Youssouf Assogba. C’est également l’anniversaire de Lassana Diabaté. Bernard célèbre ses 68 ans, Nambatingue ses 73 ans, Youssouf ses 24 ans et Lassana ses 22 ans ce 21 Août. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. Actuellement Lassana est toujours au club et Youssouf est libre.

Bernard Zénier

Joueur polyvalent, Bernard Zénier aimait participer à la création du jeu quand il évoluait en Lorraine. En revanche, arrivé à Bordeaux, il fut installé dans le couloir gauche par Aimé Jacquet, la construction du jeu reposant sur Giresse. Dès lors, il pouvait être aligné en position d’ailier gauche, de deuxième attaquant ou de milieu offensif dans le couloir. Très efficace devant le but, il marquait assez fréquemment grâce à sa belle frappe du gauche. Remuant et très actif, il semait le trouble dans les défenses adverses.

Après des débuts à Florange, où son père, ancien professionnel, était devenu responsable des installations, Bernard Zénier rejoignit en 1974 le FC Metz. Il s’y fit rapidement un prénom et connut l’honneur de porter le maillot de l’équipe de France à l’âge de 20 ans, lors d’un France-RFA en 1977.

Bien que marié avec la fille de Carlo Molinari, président historique du club messin, il signa à l’AS Nancy-Lorraine en 1978. Mais une fracture de la jambe lors de la saison 79-80 ralentit sa progression.

En fin de contrat en juin 1983, il rejoignit les Girondins de Bordeaux, de préférence au Paris SG qui lui faisait également une cour assidue.

Arrivé dans un club très ambitieux, il parvint, lors de la première partie de saison, à se faire une place dans l’attaque bordelaise, aux côtés de Lacombe et de Müller. En balance avec Antoine Martinez ou Michel Audrain, il ne joua plus que les utilités durant la seconde partie de la saison.  Au final, il disputa 27 matches et inscrivit 4 buts qui contribuèrent néanmoins à l’obtention du deuxième titre de l’histoire des Girondins.

Mais en apprenant que les dirigeants bordelais étaient sur le point de recruter la révélation de l’Euro 84, le Portugais Fernando Chalana, il décida de quitter Bordeaux pour rejoindre Marseille, malgré l’année de contrat qu’il lui restait.

Après deux saisons sur la Canebière, il retrouva le FC Metz où il termina sa carrière.

Un destin tout tracé

Fils de Serge (professionnel à Metz), neveu de Hubert (professionnel à Angers), de Jean-Pierre Turci (professionnel à Lens) et de Bruno Rodzyk (professionnel à Reims), Bernard Zénier avait un destin tout tracé.

Même s’il avouait que sa famille ne l’avait pas contraint à choisir cette voie, il baignait dans le football depuis tout petit.

Pour couronner le tout, alors qu’il évoluait au FC Metz, il se maria avec la fille du président Carlo Molinari. Cela ne l’empêcha pas de quitter Metz pour Nancy en 1978.

Nambatingue Toko

Attaquant au physique impressionnant, Nambatingue Toko pesait énormément sur les défenses. Bon joueur de tête, il savait aussi bien jouer en pivot (grâce à sa couverture de balle) qu’en joueur prenant les espaces. Néanmoins il était maladroit devant le but.

Découvrant le football dans les rues de N’Djaména, Nambatingue Toko fut repéré par un coopérant français, supporter du FC Grenoble. Les dirigeants isérois le firent venir en décembre 1973. Mais paralysé par le froid hivernal de l’Isère, il rejoignit l’US Albi (D3) où il termina deuxième meilleur buteur du groupe Sud. Lors d’une rencontre face à la réserve de l’OGC Nice, il brilla de mille feux et signa en 1976  sur la Côte d’Azur. Il y accomplit des prestations remarquées. Mais l’éviction de l’entraîneur Vlatko Markovic remit en question sa place de titulaire au sein de l’équipe azuréenne.

Alerté par cette situation, Didier Couécou vint aux nouvelles. Et durant l’été 1978, le Tchadien accepta le challenge proposé par Claude Bez, le nouveau président des Girondins de Bordeaux. Mais au bout de 3 mois, en octobre, il demanda à quitter le club, ne parvenant pas à s’adapter au système de jeu et aux méthodes de Luis Carniglia. Il n’attendit pas longtemps avant de trouver un nouveau point de chute, sous la forme d’un prêt : le RC Strasbourg.

Il participa modestement (17 matches – 1 but) à l’obtention du titre de champion de France sous les couleurs du Racing. A la fin de la saison 1978-1979, bien qu’encore sous contrat avec Bordeaux, il refusa de retourner en Gironde et atterrit à Valenciennes, à nouveau sous la forme d’un prêt. Mais ce fut surtout sous le maillot du PSG qu’il se mit en évidence.

Un passage express aux Girondins

Nambatingue Toko n’est pas resté plus de 130 jours aux Girondins de Bordeaux. Le Tchadien avait demandé à quitter l’OGC Nice, mécontent d’être toujours le premier joueur à être remplacé, lors d’un match, quelque soit la tournure de la rencontre.

Il trouvait dans la proposition bordelaise l’occasion de s’affirmer au plus haut niveau. Il débarqua en Gironde rempli d’espoir.

Mais très vite, il comprit qu’il ne ferait pas de vieux os dans le club aquitain. Luis Carniglia, l’entraîneur de Bordeaux, ne voulait pas de lui. Aussi, Toko attendit la première occasion pour partir. Cette occasion vint de Strasbourg à la toute fin du mois de septembre 1978…

Lassana Diabaté

En 2018, Diabaté quitte l’US Créteil pour Valenciennes. Il dispute 19 matchs lors de ses deux saisons avec l’équipe première.

Diabaté signe aux Girondins de Bordeaux, club de Championnat National 2, sur la base d’un transfert gratuit. Il fait partie des 11 joueurs qui rejoignent le club dans le cadre de sa reconstruction avant la saison 2024-2025. Il inscrit son premier but dès ses débuts, égalisant lors du match d’ouverture de Bordeaux contre le Stade Poitevin.

Le 13 octobre 2023, Diabaté est convoqué pour la première fois en équipe nationale du Mali pour un match contre l’Ouganda, plusieurs joueurs de l’équipe ayant rencontré des problèmes de visa pour voyager à l’étranger.

Youssouf Assogba

Photo by Hugo Lerat

Formé dans son pays natal, Assogba passe notamment par l’USS Kraké de Porto-Novo — où il découvre la sélection nationale — avant de signer avec l’Amiens SC le 21 novembre 2019, après avoir effectué un stage l’été précédent avec le club qui vient tout juste d’être relégué en Ligue 2.

Il fait ses débuts avec les picards le 1er décembre 2020, titularisé à droite de la défense lors d’une victoire 1-0 contre l’USL Dunkerque.

Lors de la saison 2021-2022, il est prêté à l’ US Boulogne. En 2024 il rejoint les Girondins en National 2 mais ne parvient pas à s’imposer. Il partira en fin de saison libre.

Assogba réalise ses débuts avec l’équipe du Bénin le 6 septembre 2020, à l’occasion d’une victoire 2-1 à Caen contre la Côte d’Ivoire de Serge Aurier, alors récente quart-de-finaliste de la CAN.