[Anniversaires] Les anciens Girondins Thouvenel, Benarbia, Fernandez et Bell célèbrent leurs anniversaires ce 8 Octobre | OneFootball

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·8 ottobre 2024

[Anniversaires] Les anciens Girondins Thouvenel, Benarbia, Fernandez et Bell célèbrent leurs anniversaires ce 8 Octobre

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Aujourd’hui c’est l’anniversaire de quatre anciens joueurs passés par les Girondins de Bordeaux : Jean-Christophe Thouvenel, Ali Benarbia, Jean Fernandez et Joseph-Antoine Bell. Jean-Christophe fête ses 66 ans, Ali ses 56 ans, Jean ses 70 ans et Joseph-Antoine souffle aussi ses 70 bougies. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro.

Jean-Christophe Thouvenel

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PHOTO FLASH PRESS


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  1. Jean-Christophe Thouvenel, latéral droit, au club entre 1979 et 1991, 490 matchs et 4 buts

Ancien attaquant reconverti à la fin de sa formation en défenseur latéral droit, Jean-Christophe Thouvenel était un arrière droit très rapide et très offensif. Très intelligent, il savait parfaitement prendre son couloir pour déborder. Sans cesse en mouvement, il avalait les kilomètres. Toujours en tête des footings avec Jean Tigana, il était toujours au point physiquement. Son rythme cardiaque au repos (35 pulsations/minute) était digne d’un champion de ski de fond… C’était également un adepte de l’intimidation à l’encontre de ses adversaires directs. Considéré comme l’un des meilleurs arrières droits français des années 80, il aurait connu une toute autre carrière internationale s’il avait été plus précis dans ses centres.

Débutant le football à Ferney-Voltaire, Jean-Christophe Thouvenel porta ensuite les couleurs du Servette Genève (1972-1978), ville où travaillaient ses parents. Il y signa son premier contrat professionnel. Il décrocha une Coupe de Suisse en juin 1978. Quelques semaines plus tard, convoité également par Bastia, il fut dirigé par une connaissance du président parisien Roger Zeppelini, vers le Paris FC sous la forme d’un prêt. S’il accomplit une saison correcte, il retourna en Suisse, le PFC descendant en D2. Nice et Marseille montrèrent alors un semblant d’intérêt.

Mais ce furent les dirigeants bordelais qui flairèrent la bonne affaire et lui proposèrent de faire un essai en Coupe des Alpes, un essai vite validé par Luis Carniglia et conclu en transfert définitif. À l’orée de la saison 1979-1980, il prit immédiatement le poste de titulaire sur le côté droit de la défense, profitant de la grave blessure de Lalanne. Mais il fut ensuite aligné à différents postes. Cette polyvalence freina sa progression. Une fois fixé dans le couloir droit, ce fut le départ d’un long bail. Chaque saison, Toutou ne laissait aucune chance à ses concurrents et accompagna le club dans son incroyable progression de l’ère BezJacquet.

Convoité très fréquemment par l’AS Monaco, il resta longtemps fidèle aux Girondins. Il fut de toutes les conquêtes (3 fois champion de France, 2 Coupes de France) et de toutes les campagnes européennes (2 fois demi-finaliste de la Coupe d’Europe). Seule la saison 1983-1984 le vit un peu moins jouer régulièrement du fait de l’arrivée de Patrick Battiston. Mais quand l’ancien Messin remplaça Marius Trésor parti à la retraite, Jean-Christophe Thouvenel retrouva sa place.

Au niveau international, Michel Hidalgo et Henri Michel lui donnèrent de rares occasions de s’exprimer. Sous le maillot frappé du coq, il ne parvint pas à supplanter la concurrence, il faut dire très relevée (Battiston, Ayache, Bibard). Mais sa victoire au tournoi olympique de Los Angeles lui apporta beaucoup de bonheur en sélection.

En 1991, âgé de 33 ans, il tourna la page bordelaise et signa au Havre pour terminer sa carrière. A l’issue de celle-ci, il revint dans la région bordelaise, jouant à Mérignac puis à Podensac. Parallèlement à ce retour dans le monde amateur, il se consacra à une galerie d’art, à un bar et à un restaurant ouverts sur Bordeaux. Mais en 1999, il revendit tout pour se lancer dans le management de joueurs. Titulaire de diplômes d’entraîneur, il entraîna un temps la modeste formation de Podensac (DHR) puis celle de Saint-Médard-d’Eyrans.

Ali Benarbia

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( Photo by Alain Gadoffre / Onze / Icon Sport )

  1. Ali Benarbia, milieu offensif, au club entre 1998 et 1999, 32 matchs et 3 buts

Joueur très technique, avec une formidable couverture de balle, il était également un spécialiste des coups francs directs. Râblé, il était très puissant sur ses jambes et ne craignait pas le contact physique. Ses prises de balle, ses appuis et ses dribbles dans les petits espaces faisaient merveille. Il savait transformer des ballons pourris en passes décisives.

Né en Algérie, Ali Benarbia n’avait qu’un an quand il traversa la Méditerranée et rejoignit son père, maçon à Narbonne. Il commença  le football dans un petit club de quartier, le ROC Narbonne. Il signa ensuite une licence au FU Narbonne avant d’intégrer le centre de formation du FC Martigues, à l’âge de 17 ans.

Dans le club provençal, il fit ses premières armes en L2 puis en L1 avant de lancer véritablement sa carrière en Principauté. Réputé comme l’un des meilleurs passeurs de l’élite, il débarqua en Gironde en juillet 1998.

Il s’intégra à merveille au collectif mis en place par Elie Baup, dans un rôle de meneur de jeu excentré sur le côté droit. Aux côtés de Laslandes, Wiltord et Micoud, il composait un quatuor offensif de très haut niveau. Il fut considéré comme le facteur X, celui qui amena la différence pour décrocher le 5ème titre national du club bordelais. Il tint un rôle de leader, de grand frère dans cette équipe, au même titre qu’un Michel Pavon.

Élu meilleur joueur de L1, il décida néanmoins de quitter les Girondins pour le Paris SG, à la recherche de conditions financières plus favorables. Il renonçait ainsi à disputer la Ligue des champions avec Bordeaux. Après deux ans dans la Capitale, il découvrit la Premier League à Manchester City avant de signer des contrats très lucratifs au Qatar (Al-Rayyan, Qatar SC).

Jean Fernandez

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  1. Jean Fernandez, milieu défensif, au club entre 1980 et 1982, 85 matchs et 2 buts

Milieu de terrain défensif, il jouait en position de sentinelle et abattait un travail considérable dans l’entrejeu bordelais. Sa grinta et son impact physique, conjugués à l’activité des GirardTigana ou Van Straelen, permettaient notamment à Giresse d’être libéré de ces tâches défensives. Bourreau de travail, il était devenu un des rouages indispensables de l’équipe. En fait, les spécialistes s’apercevaient de son importance dans l’équipe quand il était absent.

Né en Algérie, Jean Fernandez et sa famille furent obligés, à la fin de la guerre d’Algérie, de tout abandonner sur place. Après 6 mois d’exil en Espagne, ils débarquèrent à Cers dans l’Hérault. Vivant dans le dénuement le plus total, Jean devait travailler tôt le matin avant de partir à l’école. Il débuta le football à Portiragnes avant de rejoindre l’AS Béziers en 1972. Soutien de famille à 17 ans et demi, après le décès de son père, il signa son premier contrat professionnel avec le club héraultais et découvrit la Deuxième division. Ses bonnes prestations, notamment lors d’un tour de Coupe de France qui vit Béziers éliminer l’OM, attirèrent les recruteurs phocéens, qui le firent signer en 1975.

En fin de contrat en juin 1980, il quitta le club phocéen relégué en D2 et rejoignit les Girondins, la même année que Marius Trésor, René Girard, François Bracci et Aimé Jacquet.

Il réussit à s’imposer au poste de sentinelle et fut un des grands artisans de la bonne saison 1980-1981. Malgré l’arrivée de Jean Tigana durant l’été 1981, il continua à être fréquemment aligné par Aimé Jacquet.

Il quitte la Gironde après deux belles années, conscient que son temps de jeu allait diminuer. Mais sa future carrière d’entraîneur s’inspira fortement des concepts d’Aimé Jacquet. Son nom fut à plusieurs reprises évoqué pour venir entraîner les Girondins sans trouver de concrétisation.

Joseph-Antoine Bell

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Photo : Alain Gadoffre / Icon Sport – Photo by Icon Sport

  1. Joseph-Antoine Bell, gardien, au club entre 1989 et 1991, 85 matchs et 62 buts encaissés

Gardien de but félin, il possédait une détente exceptionnelle et des réflexes sur sa ligne de haute volée. Désigné par les spécialistes comme un des dix meilleurs gardiens africains de tous les temps, il possédait un caractère bien trempé, une autorité naturelle et un sacré bagage intellectuel (études d’ingénieur).

Homme cultivé, détenteur d’un baccalauréat et d’un diplôme d’une école de travaux publics, Joseph-Antoine Bell connut de nombreux clubs en Afrique (Eclair Douala, Oryx Douala, Prison’s Buea, Union Douala, Africa Douala, Union Douala) où il commença à fréquenter la sélection du Cameroun. Venu en France pour poursuivre ses études en 1979, il se retrouva au RC Paris (D3) mais n’eut pas la confiance qu’il attendait. Aussi il repartit à l’Africa Sport d’Abidjan. En 1982, il devint professionnel dans le club égyptien d’Arab Contractors. Puis il retenta sa chance en France et rejoignit l’Olympique de Marseille en 1985 puis Toulon.

Dans le cadre de la reconstruction des Girondins durant l’été 1989, les dirigeants bordelais pensèrent à lui pour succéder à la légende Dominique Dropsy qui devint sa doublure.

Son histoire chevaucha celle de Thomas NKono en une irréductible rivalité. Si Nkono, révélé lors du Mundial 82, fut le premier gardien noir africain à faire une carrière professionnelle en Europe, Bell, qui prit la succession de l’ancien gardien de l’Espanol, disputa les Coupes d’Afrique suivantes, remportant notamment celle de 1988. Mais NKono lui prit à nouveau la place lors du Mondiale 90.

Malgré tout il s’imposa dans le championnat de France comme un gardien spectaculaire et fiable. Il termina notamment deuxième au Ballon d’or africain en  janvier 1990, derrière George Weah. Après une brillante première saison sous les ordres de Raymond Goethals, il est embarqué par le terrible tourbillon de la rétrogradation administrative en D2. Mais il tint la barre solidement, incarnant la sérénité au sein de la formation de Gérard Gili.

Ne souhaitant pas jouer en D2, il quitta Bordeaux pour achever sa carrière à Saint-Etienne où il connut « un séjour sympa », selon ses souvenirs, en dépit de résultats mitigés. A l’aube de ses 40 ans, il raccrocha définitivement les gants.

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