[Anniversaires] Passés par les Girondins, Fabien Farnolle, Roland Mitoraj et Pierre Phelipon fêtent leurs anniversaires ce 5 Février | OneFootball

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de trois anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Fabien Farnolle, Roland Mitoraj et Pierre Phelipon. Fabien fête ses 40 ans, Roland ses 85 ans et Pierre ses 90 ans ce 5 Février. L’occasion de retracer leurs parcours au club.

Fabien Farnolle

Fabien Farnolle est un gardien athlétique formé aux Girondins de Bordeaux.

En 2005, il décide de tenter l’aventure à l’étranger en rejoignant Setúbal au Portugal. Il revient en France en 2006, effectuant un essai non concluant au Stade lavallois, avant de s’aguerrir dans les championnats amateurs sous les couleurs de Quevilly, Lormont puis Libourne où il est la doublure de Jean-Baptiste Daguet en National.

De retour dans son club formateur en juin 2009, il a le privilège de s’entraîner avec le groupe professionnel. Il est sollicité par les plus grands attaquants de Ligue 1 et profite des conseils avisés d’Ulrich Ramé et Cédric Carrasso. En parallèle, il est le gardien no 1 de l’équipe réserve.

En fin de contrat en Gironde, Fabien décide de signer à Clermont en juin 2010, en tant que doublure de Michaël Fabre. À la suite de la blessure de ce dernier en février, il termine l’exercice 2010-2011 en tant que titulaire. Après le départ sous forme de prêt de Fabre au Racing Club de Lens, Farnolle devient titulaire lors de la saison 2011-2012.

Après avoir quitté le Clermont Foot libre et tenté divers essais au cours de l’été 2014, il est toujours sans club début septembre et s’entretient avec la réserve girondine.

Le 14 février 2015, il signe en faveur du Dinamo Bucarest. Son premier et seul match sous les couleurs du Dinamo se déroule le 17 février en Coupe de Roumanie face au Pandurii Târgu Jiu (défaite 2-1).

Libre de tout contrat, le 2 juillet 2015, il s’engage avec le club de Le Havre AC pour une durée de 2 saisons (plus une 1 année en option).

En 2016, il est élu joueur de deuxième division de l’année par le magazine France Football.

Rolan Mitoraj

NE à Bourges, Roland Mitoraj frappa ses premiers ballons du côté de Montluçon, où placé comme attaquant, il inscrivait énormément de buts. Mais dès l’âge de 14 ans, il descend dans la mine.

Repéré par l’AS Saint-Etienne, il mit beaucoup de temps à confier le potentiel qu’il avait laissé entrevoir Peu épargné par les blessures graves, il s’imposa réellement au sein de la défense des Verts lors de La saison 1965-1966. Devenu une pièce maîtresse de l’effectif stéphanois, il remporta cinq titres de champion de France et trois Coupes de France. Devenu international, désireux de monnayer son talent, il fut séduit par le projet proposé par le PSG en 1970, où il participa à la montée du club en D1 en 1971.

Après une seconde année plus difficile, en fin de contrat, il suivit son entraineur parisien Pierre Phelipon, nouvel entraineur des Girondins. Malgré la présence de Giresse ou de Galice, le club aquitain vivotait à cette période dans le ventre mou de La première division. Il joua sa trentaine de matches. En 1973-1974, Phelipon ne lui accorda plus la confiance, préférant aligner le duo Dubouil-Barrat en charnière centrale. Âgé de 34 ans, Roland Mitoraj ne disputa que 8 matches durant cette saison.

Arrivé au terme de son contrat avec Bordeaux, il quitta la Gironde et devint entraineur-joueur à Aix-en-Provence.

“Le mineur sauvé par le ballon et l’ASSE »

En janvier 2021, le quotidien Le Progrès publiait un portrait de Roland Mitoraj, ancien joueur de l’AS Saint-Etienne. Avant de devenir footballeur et international, il connut la dureté du métier de mineur dès l’âge de 14 ans. La boule au ventre et Le trouillomètre à zéro, effectuait le grand saut dans le puits, à Saint-Éky-es-Mines à quatorze ans et des poussières. « Je descendais 500 mètres plus bas que mon père. Je travaillais au culbuteur, on vidait jusqu’à 700 charts par jour. C’était très dur, J’en étais malade rien qu’y aller ». Trois semaines à la mine, une semaine à l’école, l’apprentissage de la vie s’effectue à la dure. Heureusement, il a y quelques moments de détente, grâce au football dans la cité, puis plus tard à Montluçon, car Roland Mitoraj est doué. Le ballon rond sera son échappatoire, son horizon gris chair. « À Montluçon J’étais tellement heureux de jouer que je dribblais tout le monde, y compris le juge de touche » (rires). Il en faut plus pour refréner son ardeur qui va le conduire chez les Vents en 1958.

Pierre Phelipon

Bon joueur de Première division, Pierre Phelipon fut formé au RC Paris. Il joua ensuite à Rouen avant de devenir entraineur-joueur à Angoulême. Il poursuivit sa carrière au Paris SG qu’il conduisit en D1.

En fin de contrat avec le club parisien, il fut engagé comme entraîneur à Bordeaux en 1972, préféré au Monégasque Yvon Douis qui voulait avoir les pleins pouvoirs en Gironde. Il n’avait pas encore raccroché définitivement les crampons et disputa une seule rencontre avec les Girondins. En effet, en août 1972, lors d’un Metz-Bordeaux, il remplaça à la mi-temps Edouard Wojciak. Ce fut son dernier match de footballeur professionnel. Il se concentra par la suite exclusivement à son rôle d’entraineur.

Malgré un effectif de bonne valeur, les Girondins cherchèrent longtemps leur cohésion. Il lança de nombreux jeunes comme Goubet, A. Gallice, Dupont ou Fraunié. La saison 1972-1973 fut fort moyenne. Reparti avec peu de recrues durant l’été 1973, il connut une première partie de saison très pénible où son manque de poigne fut relevé. Malgré la présence dans son effectif de joueurs talentueux techniquement (Giresse, Dos Santos, Lattuada, Tokoto, Liposinovic ou Rico), il s’entêtait dans un football de combat, avec le recours au marquage individuel strict. Aussi il dut laisser sa place en février 1974 à son adjoint André Menaut. Il resta quelques mois au club dans une mission assez floue mais couvrit surtout son successeur qui ne possédait pas encore les diplômes nécessaires pour entrainer une équipe professionnelle.