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·30 dicembre 2025

ASSE : Kilmer, une parenthèse qui use et fâche

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Un an après le rachat du club par Kilmer Sports Ventures, l’espoir a laissé place à la frustration. Et la Ligue 2 n’a rien d’un refuge pour l'ASSE. Elle concentre aujourd’hui un nœud de frustration, trop longtemps contenu.

On l’avait tant attendue, cette vente de l’ASSE. Des mois de promesses creuses, des années de conflits entre deux présidents devenus caricatures d’eux-mêmes. Romeyer et Caïazzo, duo infernal à la tête d’un club qui s’est contenté de survivre à la petite semaine, pendant que d’autres prenaient leur envol. Rennes, Lille, Lens... Autrefois derrière, aujourd’hui intouchables. Pendant que l’ASSE piétinait, eux construisaient. Saint-Étienne stagnait. Et les supporters souffraient.


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Alors forcément, quand Kilmer Sports Ventures est enfin arrivé en juin 2024, l’espoir a ressurgi. Un retour en Ligue 1, un souffle nouveau, une promesse de renouveau. Pas forcément pour rêver plus grand, mais juste pour respirer un peu. Rester en Ligue 1, vibrer de nouveau, sentir le club exister avec des émotions positives. C’était ça, l’attente.

Mais voilà : le château de cartes s’est effondré. Une rechute brutale. KSV n’a pas totalement respecté la Ligue 1. L’ASSE l’a quittée par la petite porte, et les nouveaux dirigeants ont vu leur projet perdre du crédit. Retour en Ligue 2. Retour à la case départ ? Pas selon eux, qui n'y voient qu'une parenthèse dans la construction d'un projet à long terme. Une parenthèse difficile à digérer. Même six mois plus tard.

Une Ligue 2 qui use, qui ronge

La Ligue 2, tout Stéphanois lucide le sait : l’ASSE n’y trouvera jamais vraiment sa place. Trop grand budget, trop grand nom, trop grande attente. Après un mercato à 25 M€, chaque victoire est perçue comme logique. Chaque faux pas, comme un échec. Nul espace pour l’enthousiasme. Rien ne soulage vraiment. On gagne ? Logique. On ne gagne pas ? C'est la crise.

La frustration s’est installée. Elle est aujourd’hui enracinée. Voilà la mi-saison. Et toujours pas l’impression que cette équipe progresse véritablement. Elle ne décolle pas. Elle joue par à-coups, sans certitude. Les vagues de blessures restent aussi régulières qu’avant, malgré l’arrivée d’une armée britannique aux CV plus séduisants que leurs bilans à l'ASSE.

Et pendant ce temps, les supporters encaissent. « Après tout, ça pourrait être pire : regarde Bordeaux… ». Certes. Mais, ça devrait être mieux non ?

Promesses, moyens… mais...

Si Kilmer voulait ramener l’espoir, pour l’instant, c’est raté. Frustration, colère, voire pire : le désintérêt. La Ligue 2 colle à la peau, et elle irrite. Parce que les moyens ont été mis. Parce que les promesses ont été faites. Et il sera difficile d'accepter que l'ASSE traîne encore à ce niveau bien longtemps. À Saint-Étienne, la passion est intacte. La patience commence à s'épuiser.

Une promotion… ou le doute pour l'ASSE

Cette saison ? Une parenthèse qu’on espère refermer vite. Tout n’est pas à jeter. On espère que les décisions prises porteront leurs fruits. Que d’autres changements majeurs suivront. Que la culture du travail soit affectée. Que les moyens seront accentués sur la durée.

Du côté des dirigeants, on est convaincu, on se veut rassurant : le chemin emprunté est le bon, même si l’itinéraire a fluctué. Certes, non sans souffrir, l'ASSE avance. Et dans un football français plongé dans l’une des plus grandes crises économiques de son histoire récente, Kilmer Sports et l’ASSE ont (et auront) les moyens de rattraper leur retard.

Côté supporters ? Pas d’autre choix que d’observer, serrer les dents, et espérer des jours meilleurs.

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