Bellingham et Valverde, moteurs d’orgueil et garants de l’âme du Real Madrid | OneFootball

Dans un Real Madrid parfois critiqué pour son irrégularité ou ses passages à vide, deux hommes n’ont jamais triché : Federico Valverde et Jude Bellingham. Lors de la défaite douloureuse en finale de Coupe du Roi face au FC Barcelone (3-2), samedi, les deux milieux de terrain ont incarné la révolte et la dignité d’un groupe qui aurait pu sombrer. Leur réaction, sur et en dehors du terrain, a été à la fois viscérale et inspirante, indique Marca.

« Je me battrai jusqu’à ce que mes jambes lâchent. Ce club ne mérite rien de moins », a réagi Valverde sur ses réseaux sociaux après la finale, traduisant avec sincérité la charge émotionnelle de ce Clasico. L’Uruguayen, infatigable, a couvert tous les espaces, tentant d’éteindre les incendies et de réveiller ses coéquipiers par l’exemple. En parallèle, Bellingham, touché, a livré un plaidoyer personnel après la rencontre : « Cela me rend triste, me met en colère… J’ai l’impression de décevoir ». Mais ces mots ne sont pas ceux d’un homme résigné. Au contraire, ils traduisent une volonté de se relever et de faire front.

Leadership, réaction et transmission

Si le Real Madrid a changé de visage en seconde période et en prolongation lors de cette finale de Coupe du Roi, c’est avant tout grâce à l’impulsion de ces deux joueurs. Bellingham, impressionnant de maîtrise technique et d’intensité, a livré une performance magistrale : 13 duels gagnés sur 16, 5 fautes provoquées, 4 occasions créées, 6 ballons récupérés. Valverde, lui, a été omniprésent, compensant les errements défensifs et poussant ses partenaires à se dépasser.

Ils n’ont pas évité la défaite, mais ont sauvé l’honneur. La Maison Blanche n’a peut-être pas gagné ce soir-là, mais ces deux hommes ont rappelé ce que signifie porter ce maillot. Le duo Bellingham-Valverde est bien plus qu’un tandem de talents : c’est un exemple de combativité, d’attachement au blason et de dépassement de soi. À l’heure des bilans, leur attitude est peut-être la meilleure des victoires.

Léo Seguin.