Benoit Costil : “Je suis vraiment amoureux du coach et de l’homme, c’est une de mes références” | OneFootball

« Au début, j’avais pris un coup de pelle, il n’y avait plus grand monde qui m’appelait (sourire). Et là, ça faisait drôle, c’était soudain, je ne m’attendais pas à ce que ça arrive si vite. Le seul contact que j’ai avant c’est Concarneau, et je les ai écoutés. Ils viennent de monter en Ligue 2, mais faire toute une saison à l’extérieur, c’était dur… Mais j’y ai longtemps réfléchi. Je marche beaucoup à l’affect… Il n’y a rien qui était dans les plans pour moi sur mes trois dernières années, mais là, je me dis que j’allais faire les choses avec deux-trois ans d’avance par rapport à ce que je m’imaginais auparavant, vivre une belle aventure… Je n’ai pas voulu y aller au final, et Paulo Sousa m’a appelé pour l’Italie. C’était une chance qu’il me tende la main. Mais s’il l’a fait, c’est aussi parce qu’il savait ce dont j’étais capable. Il ne l’a pas fait pour me faire plaisir. Mais vivre à l’étranger pour la première fois à 36 ans… Je n’avais rien à perdre, c’était de la Serie A, avec de bons joueurs, un coach que je connais par cœur. Je suis vraiment amoureux du coach et de l’homme, c’est une de mes références. Malheureusement, il est parti au bout de trois mois. Je pense que s’il était resté, j’aurais eu beaucoup plus de temps de jeu ».

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