Foot National
·28 giugno 2025
Bordeaux : "75 à 80 % de l'effectif seront remplacés" annonce Gérard Lopez

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·28 giugno 2025
Après avoir maintenu Bruno Irles et John Williams, le président bordelais affiche ses ambitions pour la saison prochaine avec un effectif renouvelé à 75-80 % et un budget mieux maîtrisé.
La quatrième place de la saison écoulée a-t-elle remis en question l'avenir de Bruno Irles et John Williams ? "Bien entendu", répond sans détour Gérard Lopez à Sud-Ouest. "Quand on est premier et qu'on ne monte pas, c'est une déception." Mais le président-propriétaire des Girondins a finalement décidé de maintenir son duo technique en poste. "Le coach connaît très bien le foot, est motivé, a réussi à mener l'équipe à une première place la saison passée sans pour autant avoir créé un style de jeu particulier ou une assise forte", analyse Lopez, qui justifie ce manque par une équipe "montée en quelques jours". Pour John Williams, critiqué pour certains recrutements, le président pointe un problème d'investissement : "John n'était pas assez présent la saison passée car il était consultant et encore lié avec Amiens. Cette saison, il sera à temps plein."
L'exemple d'Étienne Beugre, recruté à 5 000 euros mensuels pour des prestations décevantes, sert de leçon. "On ne sortira pas du barème (5 000 euros par mois maximum) sauf cas exceptionnel et accord de l'ensemble de la direction", promet Lopez, qui confie à Arnaud Saint-André, le directeur général, un rôle de garde-fou dans les recrutements. Avec la validation de son plan de continuation et le passage réussi devant la DNCG, le propriétaire affiche désormais ses ambitions sans complexe : "On va annoncer des joueurs, faire une vraie préparation. On ne pourra plus se cacher : on joue la montée, uniquement la montée." L'effectif sera largement renouvelé : "75 à 80 % de l'effectif seront remplacés."
Cette stratégie s'inscrit dans un plan à plus long terme : "Notre plan, c'est de payer la dette sur dix ans, de viser une montée tous les deux ans." En cas d'échec cette saison, Lopez assume : "Ça rajoute une année. Et de la frustration. Financièrement j'assumerai." Après quatre années d'échecs et 62 millions d'euros investis, le dirigeant revendique sa passion comme seule motivation : "Je suis un malade mental de foot, je regarde six ou sept matchs par semaine. C'est comme une drogue. Je vibre en N2." Et de conclure sur sa philosophie : "La passion n'a pas de sens. Si elle en avait, ça ne serait pas une passion."
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