Bordeaux : un lieu mythique réservé aux supporters va disparaître | OneFootball

Après avoir échoué pour monter en National 1, les Girondins de Bordeaux doivent de nouveau programmer des économies, et un lieu mythique va mettre la clef sous la porte.

Un lieu de passage obligé, une adresse emblématique pour tous les amoureux au scapulaire. Vingt-cinq ans après son ouverture, la boutique officielle des Girondins de Bordeaux, en plein cœur de la rue Sainte-Catherine, s’apprête à baisser définitivement le rideau, comme nous l'apprend Sud Ouest.

Dans le contexte économique ultra-tendu du club, cette fermeture est un nouvel élément à charge contre Gérard Lopez, le patron de l'écurie. Depuis sa relégation en National 2 l’été dernier et sa mise en redressement judiciaire, le club multiplie les décisions drastiques pour tenter de survivre.

Le 27 mai prochain, la direction bordelaise présentera son plan de continuation devant le tribunal de commerce. Objectif : éviter le dépôt de bilan. Et dans cette logique de rigueur budgétaire, la mythique boutique du centre-ville n’a pas été épargnée.

Le symbole d’un déclin

Au fil des ans, d’autres points de vente physiques avaient déjà disparu comme nous le rappelle le quotidien régional : celui d’Auchan-Lac, celui du Haillan, ou encore celui face au stade Chaban-Delmas. Ne restait plus que celle des soirs de match au Matmut Atlantique… et celle de Sainte-Catherine.

Mais les chiffres ne suivaient visiblement plus. Moins de maillots vendus, des produits dérivés en berne, un loyer élevé dans l’artère commerçante la plus fréquentée de Bordeaux… L’addition était trop lourde pour un club en détresse.

330 000 euros pour souffler

Plutôt que de continuer à perdre de l’argent, les Girondins ont donc tranché : le droit au bail est en cours de cession, pour un montant estimé à 330 000 euros. Une bouffée d’air, certes temporaire, pour les finances exsangues du club.

Les supporters devront désormais se tourner vers la boutique en ligne ou attendre les soirs de match pour se procurer maillots et écharpes. La direction, de son côté, n’exclut pas de revenir en centre-ville « à moyen terme », si la situation venait à s’améliorer. Mais au regard des finances actuelles, on a du mal à y croire

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