Calero : "Le Real a des points faibles, il n’y a pas d’équipe parfaite" | OneFootball

L'entraîneur de Levante, Julian Calero, a tenu une longue conférence de presse avant de recevoir le Real Madrid mardi soir.

Victoire à Gérone : "Nous allons suivre la même feuille de route en ce qui concerne la manière d'aborder le match. Si vous gagnez le match précédent, vous avez le sentiment d'être mieux préparé, sur le plan moral mais aussi sur le plan footballistique. Cela dit, nous savons à qui nous avons affaire et demain, nous allons aborder le match avec beaucoup d'enthousiasme, beaucoup d'envie et l'intention d'offrir à nos supporters le meilleur football possible. Notre idée est de voir jusqu'où nous pouvons rivaliser avec ce transatlantique qu'est le Real Madrid. Nous sommes bien conscients de son potentiel, c'est une équipe qui a six victoires sur six, cinq en Liga et une en Champions. Elle a encaissé deux buts, aucun en jeu dynamique, l'un sur penalty et l'autre sur corner."

Rotations : "Avec si peu de temps de récupération, on envisage toujours d'apporter un peu de fraîcheur à l'équipe. C’est vrai que samedi à Montilivi, nous avons eu l'occasion de faire tourner quatre joueurs à la fin, nous avons fait quatre changements d'un coup, ce qui est assez inhabituel. Compte tenu des circonstances du match, avec un score de 0-3 et deux joueurs de plus, il m'a semblé que c'était le bon moment pour faire tourner en vue de la suite."

Euphorie chez les supporters : "Je ne vais pas empêcher les gens d'être heureux. On dirait que dans le football, on doit toujours freiner, mais quand on gagne des matchs et que les gens sont heureux, il faut laisser l'énergie positive circuler. Nous n'avons gagné qu'un match, ce qui nous a permis de sortir de notre coquille, nous en sommes conscients. Il faut aller sur le terrain avec une attitude positive et profiter de cette énergie."

Le Real, un club pour lequel il a travaillé : "C’était il y a longtemps, mais à mon époque, il y avait Nacho, Cheryshev, Marcos Alonso, Lucas Pérez, Carvajal... Tous ces joueurs sont passés entre nos mains, ainsi que celles de Roberto Ovejero, le préparateur physique. Je garde de très bons souvenirs de ces trois années extraordinaires. J'ai des souvenirs incroyables de Dani Carvajal. Il était en équipe junior B quand j'étais en équipe A, mais il était déjà très similaire à ce qu'il est aujourd'hui. Dans sa façon de se comporter, de jouer. Il accordait de l'importance à chaque situation, il voulait apprendre et s'améliorer. Ça l'a conduit à devenir l'un des meilleurs latéraux de l'histoire de l'Espagne, sans aucun doute. Je suis heureux pour lui car il l'a mérité, personne ne lui a rien donné. La seule chose que je lui souhaite, c'est que demain ne se passe pas très bien pour lui. Je suis également très heureux pour son rétablissement, car il s'agissait d'une blessure très grave et il a fait preuve d'une détermination incroyable. Seules les personnes qui font preuve d'un tel dévouement et d'un tel effort peuvent se remettre d'une telle blessure. J'en garde de très bons souvenirs, c'était une période incroyable il y a 20 ans, mais aujourd'hui, je suis avec mon équipe, Levante, et je vais tout donner contre nos adversaires."

La situation de Vinicius : "C’est une question qui s'adresse à Xabi, pas à moi. Je vous remercie, mais ça me met dans une position délicate. C'est Xabi qui gère son effectif, c'est lui qui tient les rênes. Quand il prend des décisions, c'est certainement dans l'intérêt de son équipe. Ce dont je suis sûr, c'est qu'il va tirer le meilleur parti de cette situation. Il gère les rotations et une série de décisions concernant son équipe qui sont respectables et il le fait très bien. Tous les joueurs du Real sont des joueurs extraordinaires, y compris Vinicius. Sans aucun doute, c’est l'un des meilleurs au monde. Je ne peux pas en dire beaucoup plus pour éviter tout malentendu."

Les grands rivaux en Liga : "Le Real Madrid et Barcelone sont différents. Le Real Madrid est peut-être plus rapide dans les transitions, il exerce une pression très intense après une perte de balle. Barcelone s'adapte beaucoup en cherchant des situations où vous êtes mis hors-jeu. Les attaques sont différentes. La vitesse de Mbappé est différente de celle de Lewandowski, par exemple. Bien sûr, ils ont des faiblesses et nous les avons étudiées pour pouvoir les attaquer. Il n'y a pas d'équipe parfaite. Nous devons mener le match dans les zones et les moments qui nous intéressent. Nous allons essayer avec les meilleures intentions et avec toute notre âme."